Hierro
Espagne, 2010
De Gabe Ibanez
Scénario : Javier Gullon
Avec : Elena Anaya
Photo : Alejandro Martinez
Musique : Zacarias M. de la Riva
Durée : 1h31
Alors qu’il voyage à bord d’un ferry vers l’île d’El Hierro, le fils de Maria disparaît. Est-il tombé par-dessus bord ? A-t-il été kidnappé ? Personne ne le sait. Il a simplement disparu. Six mois plus tard, tandis que Maria se bat pour surmonter sa peine et reprendre sa vie en main, elle reçoit un appel inattendu. Le corps d’un enfant a été découvert et elle doit retourner à El Hierro afin de procéder à l’identification.
RIEN N'EST PLUS DOUX QU'UNE MAMAN
Ce qui est vraiment pénible avec les pseudo hypes, c'est qu'elles ouvrent les fenêtres à toutes les portes de la connerie et Hierro en est un parfait exemple en singeant les champions récents du cinéma fantastique espagnol. Le film repose simplement sur une idée (un enfant disparaît, c'est terrible) et un semblant de résolution qui n'est en fait qu'un prétexte puant au twist final. Entre ces deux non-événements, quatre-vingt minutes de vide absolu, où un clone de Véronika Loubry va à la plage et se balade les gougouttes à l'air façon je suis grave sensuelle comme dans une pub Nivéa, oublie qu'elle doit retrouver sa progéniture, cherche vaguement, bronze, prend un bain, fait des moues chagrinées et comprend qu'elle est meuh-meuh sur une musique outrageusement écoeurante. Ou comment L'Orphelinat a enfanté une escroquerie totale.
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Hierro était sélectionné en compétition au Festival de Gérardmer 2010.