Hell Driver
Drive angry
États-Unis, 2011
De Patrick Lussier
Scénario : Todd Farmer
Avec : Billy Burke, Nicolas Cage, William Fichtner, Amber Heard
Photo : Brian Pearson
Musique : Michael Wandmacher
Durée : 1h44
Sortie : 23/03/2011
Milton est prêt à tout pour rattraper les fanatiques qui ont assassiné sa fille et kidnappé le bébé de celle-ci pour le sacrifier à la prochaine pleine lune. Avec la séduisante Piper, il se lance à la poursuite de Jonah King et ses adeptes, du Colorado à la Louisiane. Pourtant, le chasseur pourrait bien devenir le gibier… Un homme mystérieux aux pouvoirs surnaturels, le Comptable, est lui-même à la recherche de Milton. Alors que la route devient le théâtre d’une véritable vendetta, une course-poursuite en cache une autre. Milton pourra-t-il rattraper King avant que le Comptable ne lui mette la main dessus ? Carburant à la rage et au bolide, Milton va poursuivre sa mission. Il n’a que trois jours…
GHOST DRIVER
L'avantage avec un Patrick Lussier c'est que si on choisit d'aller se mater une de ses "œuvres", on sait immédiatement ou l'on met les pieds. Car même si l'homme n'a pas les épaules d'un grand cinéaste ni les projets pharamineux qui feraient se déplacer les foules en masse, ses qualités de faiseur de pelloches déjantées (souvenez-vous de son Meurtres à la St Valentin 3D) suffisent à alimenter le spectateur venu juste se changer les idées. Par contre, si vous aviez dans l'idée de vous faire une bonne toile, ce Hell Driver risque de ne pas suffire à combler certaines de vos attentes. Parce qu'avec son script tout droit sorti d'un clip heavy des années 80 (on aurait parfaitement pu transposer l'histoire sur une chanson d'Iron Maiden, Alice Cooper ou Motörhead), ce festival de pétoires, de bagnoles et de rock'n'roll qui sent le barbecue, la poussière et la bière n'est finalement qu'un produit pas trop juteux où le plaisir se prend surtout grâce aux acteurs qui en font des caisses (Nicolas "badass" Cage et William Fichtner en tête) et à un décor redneck plutôt agréable pour ce genre d'histoire - ce qui au final est un peu limité. Même la fumiste 3D n'arrive pas à nous rassasier comme il le faudrait, un comble pour un film dont la moitié de la promo se fait sur cet argument. Du coup, pour apprécier pleinement cette série B poussive, il vous faudra être bien luné, avoir l'envie de se bâfrer un truc pétardant et pas prise de tête et surtout ne pas chercher la grande qualité. Et là Hell driver devrait remplir son contrat. Enfin normalement…