Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo

Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo
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Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo
Harold & Kumar Escape from Guantanamo Bay
États-Unis, 2008
De John Hurwitz, Hayden Schlossberg
Scénario : John Hurwitz, Hayden Schlossberg
Avec : John Cho, Neil Patrick Harris, Kal Penn
Photo : Daryn Okada
Musique : George S. Clinton
Durée : 1h40
Sortie : 16/07/2008
Note FilmDeCulte : ****--
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Harold et Kumar vont à Amsterdam pour qu'Harold puisse conquérir l'élue de son cœur, Maria. Hélas, les choses vont vite déraper et par un enchaînement de catastrophes, ils vont se retrouver accusés de terrorisme et envoyés au camp de Guantanamo. Il leur faudra s'évader; s’enchaîne alors une folle course-poursuite...

BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS

Après un premier épisode inédit dans les salles françaises (sorti en DVD sous le titre Harold et Kumar chassent le burger) mais suffisamment culte outre-Atlantique pour justifier une suite, voici que débarque sur nos écrans le deuxième volet des aventures d’Harold et Kumar, croisement improbable entre le teen movie débile et le buddy movie, dans la directe lignée du précédent. A l’instar du premier opus donc, nos deux protagonistes sont plongés dans une Amérique caricaturale et proprement surréaliste où leur escapade les mènera de mal en pis, dans une véritable avalanche de n’importe quoi. Heureusement, si le film fait fi de toute cohérence et crédibilité, c’est pour mieux entrer tête baissée dans le délire le plus total pour le grand plaisir du spectateur. Dans le chapitre antérieur, les héros voyageaient un moment à dos de guépard, ici ils rencontreront un cyclope. Assumant à 200% son parti-pris « totalement con », Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo peut alors se permettre l’humour le plus outrancier, s’autorisant les blagues les plus racistes, antisémites, se moquant de l’Amérique profonde et de ses rednecks homophobes. On y fréquente des soirées « chatte-à-l’air », on couche dans des séquences explicites avec des sachets de marijuana, etc… sans oublier l’inénarrable Neil Patrick Harris, caméo déjà génial du premier tome. Ne disons rien de plus, ce serait révéler les multiples gags hilarants qui parcourent le film et gâcher le plaisir du spectateur.

par Robert Hospyan

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