Girls with balls - Netflix

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Le jour où leur mini-van tombe en rade au milieu de nulle part, les joueuses de l’équipe de volley des Falcons ne se doutent pas qu’elles viennent de tomber dans un piège mortel tendu par une bande de chasseurs dégénérés qui ont décidé de les traquer. Une longue nuit commence pour les Falcons ainsi qu’une course pour leur survie qui va mettre à rude épreuve leur esprit d’équipe. Mais sous leurs airs de victimes innocentes, les volleyeuses vont se révéler pleines de ressources…

CALVAIRE

Olivier Afonso, maquilleur de talent au passif plutôt glorieux (Grave, Goal of the dead, La Horde ou même Cloclo) s’est senti pousser des ailes et a décidé de passer à la réalisation avec une certaine folie des grandeurs. Ok, on comprend l’envie d’aller exploiter ses talents en se fendant la poire et en proposant quelque chose de potache pour un public de niche, mais bon, composer une œuvre en bonne et due forme est peut-être finalement un luxe qu’il fallait réserver aux autres. Poussif, grotesque et faussement cool, Girls with balls cumule les faux raccords et les fautes de goût (certains personnages s’appellent quand même Jeanne, Serge et Hazuki…), et se contente de capitaliser sur son humour trash et sexistement rigolol pour faire passer la pilule du proche amateurisme. Au mieux, on se coltine un sketch « fond de tiroir » du Studio Bagel ou de Golden Moustache étiré en long, au pire on se souffre une réunion balourde de potes (mention aux guests inutiles que sont Guillaume Canet, Orelsan, Thomas VDB, Matthieu Madénian) où l’on ne se sent pas forcément bien accueillis. Tout un programme donc. Heureusement qu’Artus et la plupart des comédiennes semblent croire suffisamment au projet pour qu’on arrive à suivre l’affaire jusqu’au bout. Mais c’est vraiment le seul point sensiblement positif du produit. Girls with balls qu’on nous promettait ? Movie without taste qu’on a eu…

par Christophe Chenallet

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