Gimme the Loot

Gimme the Loot
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Gimme the Loot
États-Unis, 2012
De Adam Leon
Scénario : Adam Leon
Durée : 1h20
Sortie : 02/01/2013
Note FilmDeCulte : ****--
  • Gimme the Loot
  • Gimme the Loot
  • Gimme the Loot

Quand Malcom et Sofia, deux jeunes du Bronx, réalisent que leur plus beau graffiti a été recouvert par celui d'un gang rival, ils décident d'une revanche spectaculaire et se mettent dans la tête de devenir les plus grands graphers de New York. Pour y parvenir, ils vont devoir emprunter des voies risquées et originales.

IT'S ALL ABOUT THE MONEY

On a un peu tendance à oublier cela pendant l’excitation du Festival de Cannes, mais dans l’idéal, il faudrait pouvoir apprécier un film en oubliant le contexte où il est présenté. Un film contemplatif n’est-il pas, par exemple, jugé plus sévèrement s’il arrive à la fin de dix jours de marathon festivalier ? C’est le phénomène inverse qui se produit devant ce premier film américain. Sympathique comédie new-yorkaise, Gimme the Loot semble tout d’abord tellement riquiqui (dans sa forme et ses intentions) qu’on se demande un peu ce qu’il fait là, si sa sélection ici ne va pas l’écraser plus qu’autre chose. Or, cette projection en toute fin de festival est au contraire un créneau idéal (et on devine savamment calculé) pour mettre en avant les qualités du long métrage. Pas uniquement parce que c’est un film léger, qui viendrait soulager après des films à sujets très sérieux, mais surtout parce que Gimme the Loot est tout simplement un film plus vivant que les autres. Et ce n’est pas une qualité à négliger. Après l’enfilade d’œuvres bien sages et scolaires, celui-ci se démarque par une aisance et une fluidité évidente. Une décontraction qui tient plus de l’agilité que de l’inconséquence. Si elle est parfois dépeinte de façon naïve, cette journée de gentille galère où les héros courent après la thune possède surtout un enthousiasme contagieux. On n’a pas eu beaucoup l’occasion cette année sur la Croisette de qualifier un film d’attachant (ou même de tout simplement drôle). C’est désormais chose faite.

par Gregory Coutaut

Commentaires

Partenaires