G.I. Joe - Le réveil du Cobra

G.I. Joe - Le réveil du Cobra
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G.I. Joe - Le réveil du Cobra
G.I. Joe - Rise of Cobra
États-Unis, 2009
De Stephen Sommers
Scénario : Stuart Bettie, David Elliott, Paul Lovett
Avec : Lee Byung-hun, Sienna Miller, Rachel Nichols, Dennis Quaid, Saïd Taghmaoui, Channing Tatum, Marlon Wayans
Photo : Mitchell Amundsen
Musique : Alan Silvestri
Durée : 1h58
Sortie : 05/08/2009
Note FilmDeCulte : ****--
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Des nano-machines révolutionnaires, dévoreuses de métal, attirent la convoitise d’une mystérieuse faction armée. Deux soldats américains, Ripcord et Duke, sont chargés de leur transport. Attaqués, ils sont secourus par une force militaire suréquipée : les G.I. Joe.

VIENS JOUER AVEC NOUS

Voilà, c’est fait : Hasbro, géant américain du jouet, a, depuis aujourd’hui, son propre logo cinématographique. Il apparaît dans G.I. Joe, juste après celui du studio Paramount. Dans ce cas, le nouveau Stephen Sommers (La Momie) reste-t-il digne d’être critiqué comme n’importe quel film, comme un objet cinématographique à l’identité bien définie ? Oui, mais quelle identité ! G.I. Joe - Le Réveil du cobra est un objet étrange, oscillant entre le film d’action moderne (cadrage serré, caméra secouée, pas sa plus grande réussite) et le film d’animation, sorte de version photo-réaliste du célèbre (et très mauvais) dessin animé des années 80. L’abondance des effets spéciaux, absolument voyants, rouges, bleus, lisses, lie stylistiquement cette adaptation à son ancêtre du mercredi après-midi. Et c’est seulement ainsi qu’on peut l’apprécier : on ne quitte jamais le monde de l’improbable, sur une Terre apolitique, pluri-ethnique, et sacrément tolérante, où des armes "plasma" détruisent des sous-marins et des hélicoptères. Il y a les bons, les méchants, ils ont chacun leurs bases, leurs véhicules, leurs soldats. Entre le noir et le blanc, il n’y pas de gris, seuls les ch-bam, clak, bang, wizz comptent.

UN FILM A.C.M.E.

Si l’on revoit Le retour de la Momie et Van Helsing, on s’aperçoit que Stephen Sommers a toujours fait du cartoon. Pour lui, l’animation des effets spéciaux n’est pas seulement un outil, elle est une signature. Même la créature d’Un cri dans l’océan a cet aspect animé, très lisse, très coloré. C’est un style qui n’a pas changé depuis dix ans. On peut le détester, mais il s’avère idéal pour G.I. Joe. Car, franchement, Scarlett, Snake Eyes, Ripcord, Heavy Duty, Destro, est-ce vraiment sérieux ? Comment mettre en scène des combinaisons accélératrices qui font courir des soldats à 80 km/h ? Comment assumer ? Stephen Sommers le sait, Stephen Sommers le fait. Le résultat est détonnant. Le scénario présente rapidement les personnages, pour construire une aventure de deux heures, abracadabrante et colorée. Qui ne s’arrête jamais : juste après Star Trek, voici le blockbuster le mieux rythmé de l’année, à des éons du très indigeste Transformers 2. Hormis quelques faiblesses dans les scènes d’action (montage bournien parfois brouillon) et un acteur principal jouant comme une patate (Channing Tatum, très mauvais), G.I. Joe s’avère donc une véritable surprise. Stephen Sommers assume le produit avec une énorme générosité, mêlant le dessin animé, les grands James Bond, et Star Wars, et s’il ne fait pas un film mémorable, il divertit sans complexe.

par Benjamin Hart

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