Friends with Kids
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États-Unis, 2012
De Jennifer Westfeld
Scénario : Jennifer Westfeld
Avec : Megan Fox, Jon Hamm, Maya Rudolph, Adam Scott, Jennifer Westfeld, Kristen Wiig
Sortie : 01/08/2012
Julie et Jason, meilleurs amis depuis l’université, célibataires et vivant dans le même immeuble de Manhattan, chérissent leur indépendance. Malgré l'exemple chaotique donné par leurs amis devenus parents, ils décident de faire ensemble un enfant, de partager les responsabilités parentales, sans que chacun renonce à sa liberté sentimentale. La «transaction» acceptée, un bébé vient au monde, et tout semble fonctionner. Du moins jusqu'au jour où Jason fait la connaissance d'une danseuse. Se sentant larguée, Julie redouble d'ardeur dans sa recherche de l'âme sœur, qu'elle croit finalement avoir trouvée en la personne d'un séduisant divorcé. Bientôt, les bouleversements sentimentaux mettent en péril l'entente qui lie les deux amis…
LES ENFANTS DU DÉSORDRE
Remarquée il y a une dizaine d'années dans l'indé La Tentation de Jessica, l'actrice-réalisatrice-scénariste Jennifer Westfeldt y incarnait une jeune femme hétéro se posant des questions sur sa sexualité et sur l'homme de sa vie... qui pourrait être une femme. Friends with Kids, sa première réalisation, s'intéresse encore une fois à la façon de contourner les codes, d'envisager le couple autrement. Ici, des amis, effrayés par les jeunes parents de leur entourage proche et l'impact qu'a eu l'arrivée de bébé, décident de faire un enfant ensemble et de poursuivre leur quête de l'homme et de la femme idéal(e) sans prendre le risque que cette relation ne soit détruite par l'irruption d'un poupon. Friends with Kids a pour lui le charme de son décor new-yorkais et son sympathique cast (dont les seconds rôles viennent tous de Mes meilleures amies: Kristen Wiig, Maya Rudolph, Jon Hamm, Chris O'Dowd), avec à sa tête le couple mi-énervant mi-attrayant incarné par Westfeldt et Adam Scott. Mais au-delà de certaines minauderies d'écriture, le film est surtout desservi par une mise en scène inepte, plate à pleurer, qui donne en permanence l'impression de suivre une sitcom des années 90 façon Dingue de toi. Une fadeur qui fait ressortir la longueur et les artifices de ce récit dont le propos impertinent est contredit par sa forme anémique.
