Faux amis

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Faux amis
États-Unis, 2005
De Harold Ramis
Scénario : Robert Benton, Richard Russo d'après d'après l'oeuvre de Scott Phillips
Avec : John Cusack, Connie Nielsen, Oliver Platt, Randy Quaid, Billy Bob Thornton
Photo : Alar Kivilo
Musique : David Kitay
Durée : 1h28
Sortie : 01/02/2006
Note FilmDeCulte : **----
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24 décembre dans la ville de Wichita. D’une part, une pluie glaciale tombe sur la ville, de l’autre, Charlie, avocat véreux, et son associé, Vic Cavanaugh, viennent de subtiliser une coquette somme à un caïd de Kansas City. Pourtant, ce que Charlie convoite plus encore, c’est la sublime Renata, patronne de la boîte de strip-tease du coin. Mais le soir venu, alors qu’une tempête se prépare, Charlie va aller de coups de théâtre en rebondissements où l’argent et les femmes ont bien évidemment leur mot à dire.

BAD SANTA

Après nous avoir fait rire pendant des années avec des films comme Un jour sans fin ou Mes doubles, ma femme et moi, Harold Ramis a décidé de faire une sorte de break en opérant un quasi virage à 180°. Avec ce dixième film en tant que réalisateur, il signe ici un polar léger teinté de film noir où les héros sont un avocat sans scrupule, un prince de la pornographie et une femme fatale. Bref une belle brochette de rôles prêts à agir sur le terrain d’un genre toujours délicat. Dire qu’au final, ce changement de registre est un choix largement discutable serait manquer de respect envers un casting qui semble concerné, John Cusack et Connie Nielsen en tête, et un metteur en scène désireux d’aller voir ailleurs si sa "moisson de glace" possède le pouvoir de s’implanter dans le genre. Mais voilà, tout le monde n’est pas les frères Coen. Car tout au long du film, l’on ne peut s’empêcher de penser à Fargo ou même Sang pour sang qui, eux, réussissaient à instaurer une intrigue autrement plus efficace qu’ici, tout en plaçant de nombreuses touches d’humour vigoureuses. Alors certes, Faux amis bénéficie, en plus d’un solide casting, d’une assez bonne atmosphère aux éclairages contrastés, à la lumière intense et aux gammes de couleurs très vives, mais cela est loin d’être suffisant pour créer l’ambiance nécessaire à l’histoire. À moins que le principal problème ne vienne de celle-ci même, manquant clairement d’une originalité nécessaire à l’aboutissement complet de l’œuvre.

par Christophe Chenallet

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