Fast and Furious 4
 |
 |
 |
 |
 |
Notez ce film |
Fast and furious
États-Unis, 2009
De Justin Lin
Scénario : Chris Morgan
Avec : Jordana Brewster, Vin Diesel, John Ortiz, Michelle Rodriguez, Paul Walker
Photo : Amir M. Mokri
Musique : Brian Tyler
Sortie : 08/04/2009
Un meurtre oblige Dom Toretto, un ancien taulard en cavale, et l'agent Brian O'Conner à revenir à L.A. où leur querelle se rallume. Mais confrontés à un ennemi commun, ils sont contraints de former une alliance incertaine s'ils espèrent parvenir à déjouer ses plans. De l'attaque de convoi aux glissades de précision qui les mèneront hors de leurs propres frontières, les deux hommes trouveront le meilleur moyen de prendre leur revanche : en poussant les limites de ce qui est faisable au volant d'un bolide.
GO FAST
“Nouveau modèle, pièces d’origine” exhibe fièrement l’affiche. En route pour une nouvelle série ? Non. Juste une envie commune de retrouver le casting original ainsi qu’une certaine alchimie communicative principalement composée du duo testostéroné Vin Diesel / Paul Walker. Retour donc dans l’univers des street races, des muscle cars, des véhicules débridés, des poupées poumonées la croupe à l’air, du gros son, de la nitro, du carambolage en série et de la démonstration de virilité sur asphalte pour une histoire de dope et de vengeance sur fond d’amitié. Pas de nouveauté dans la recette si ce n’est moins de prétention, moins de prise au sérieux que le premier épisode, qui pillait honteusement le scénario de Point Break. Justin Lin, déjà réalisateur de Fast and Furious : Tokyo drift, ressort donc la panoplie du ciné mâle et couillu pour en foutre plein la vue, notamment dans une course frénétique en centre-ville et dans l’ultime morceau de bravoure situé dans une galerie souterraine secrète, étriquée et vétuste traversant la frontière USA/Mexique; le tout sans jamais chercher à coller à la putasserie visuelle de Rob Cohen, son film oscillant ainsi entre un premier degré logique et une certaine ambiance fun inspirée du second volet de John Singleton. Vous l’aurez compris, Fast and Furious 4 s’adresse donc, et plutôt, à un public d’affranchis et leur en donne pour leur argent. On n'en demandait pas plus.
