The Eternal

The Eternal
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Eternal (The)
Abohomaan
Inde, 2010
Durée : 2h02
Note FilmDeCulte : *-----
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Aniket, cinquante-cinq ans, est l'un des réalisateurs les plus en vue du bengale. deepti, sa femme, est une ancienne actrice dont il est tombé amoureux et qui a tout sacrifié par amour. lorsqu'aniket tombe sous le charme de la jeune comédienne de son dernier film, deepti est furieuse. afin de se venger, elle fait le serment de tout faire pour que leur fils unique devienne un grand cinéaste… et le rival de son père.

I WANNA BE THE ONLY ONE

The Eternal… un titre emphatique qui a malgré lui le mérite d’annoncer directement la couleur. Lent comme un éléphant et terne à en pleurer, le film cumule les clichés de cinéma exotique sur-auteurisant. La photo ci-dessus pourrait d'ailleurs tout aussi bien provenir d'un autre film tellement elle est l'antithèse de ce film statique et poussiéreux, certes très loin des clichés de Bollywood qui résument trop souvent le cinéma indien chez nous, mais très loin aussi il faut bien le dire de sa constante vitalité. Trois histoires sont ici entremêlées : l'avant, le pendant et l'après de la mort d'un génie du cinéma de Calcutta. Le fils rebelle exilé, l’épouse ayant sacrifiée sa carrière d’actrice pour son mari, l’égérie devenue maitresse… ils sont venus ils sont tous là, tous les stéréotypes déjà vus 100 fois d’un dénouement familial plein de tensions. Mais le récit est aussi prétexte aux clichés les plus vieillots sur le cinéma (les grandes actrices sont forcément des grandes menteuses, qui finissent forcément abandonnées..., les grands maîtres ne sont forcément compris et adulés qu’après leur mort) et aux considérations philosophiques les plus maladroitement prétentieuses sur l'Art avec une majuscule. La question "What is a movie all about?" revient en leitmotiv, et pourrait au final s'appliquer ironiquement au film, qui ne fait rien d'autre que ronronner de satisfaction de sa propre ambition. Manque de bol en guise de cerise sur le gâteau déjà étouffe-chrétien : les extraits des "films dans le film" réalisés par le protagoniste, et censés nous prouver son génie (la photo vient de là), ressemblent au final à des sketches parodiques, mais sans une once d'humour.

par Gregory Coutaut

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