The Door

The Door
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Door (The)
The Other Side Of The Door
Royaume-Uni, 2016
De Johannes Roberts
Scénario : Ernest Riera, Johannes Roberts
Avec : Sarah Wayne Callies, Jeremy Sisto
Photo : Maxime Alexandre
Musique : Joseph Bishara
Durée : 1h36
Sortie : 01/06/2016
Note FilmDeCulte : **----
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Une famille américaine mène une paisible existence en Inde jusqu'à ce qu'un accident tragique prenne la vie de leur jeune fils. La mère, inconsolable, apprend qu'un rituel antique peut lui permettre de lui faire un dernier adieu. Elle voyage alors jusqu'à un ancien temple, où se trouve une porte qui sépare le monde des vivants et celui des morts. Mais quand elle désobéit à l'avertissement sacré de ne jamais ouvrir cette porte, elle bouleverse alors l'équilibre entre les deux mondes.

TERMINADOOR

Pyramide, dernière production en date d’Alexandre Aja, ne nous avait pas laissé un grand souvenir. Avec The Door, le constat est quasiment le même : le réalisateur de Haute tension, La Colline a des yeux et Piranha 3D devrait peut-être se contenter de rester à la mise en scène plutôt qu’aider à financer certains produits aussi peu intéressants et bâclés. On a pourtant failli y croire. Car des idées, The Door en possède quelques unes. Qu’est-ce qui différencie ce film des autres ghost stories récentes qui hantent régulièrement les salles durant la fête du cinéma ? Pas grand-chose à vrai dire mais le côté folklorique sort un peu de l’ordinaire, la musique n’est pas trop intrusive et le réalisateur fait le choix de ne pas abuser des effets spéciaux cache-misère auxquels on est habitué.

The Door préfère jouer la carte de la sobriété même s’il ne peut s’empêcher les éternels jump scares. En tout cas dans sa première moitié. Car une fois que le décor est bien planté, The Door bascule de la série B tout à fait recevable au pur produit de consommation commun et racoleur, où l’on croise entre autres raccourcis faciles, portes qui claquent sous une pluie battante, effets tonitruants et prêtres vaudous en slip. En fouillant un peu la filmographie du réalisateur, on voit pourtant qu'il n’en est pas à sa première mise en scène (au hasard citons Storage 24, Forest of the damned, Darkhunters) mais on s’aperçoit surtout que la quasi-totalité de son œuvre est restée inédite dans l’hexagone. On serait presque tenté de dire aujourd’hui que l’on se doute pourquoi...

par Christophe Chenallet

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