La Disparition d'Alice Creed

La Disparition d'Alice Creed
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Disparition d'Alice Creed (La)
The Disappearance of Alice Creed
Royaume-Uni, 2009
De J Blakeson
Scénario : J Blakeson
Avec : Gemma Arterton, Martin Compston, Eddie Marsan
Photo : Philipp Blaubach
Musique : Marc Canham
Durée : 1h40
Sortie : 30/06/2010
Note FilmDeCulte : ***---
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Dans un quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme : Alice Creed. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ?

RAPT A L’ANGLAISE

Un pitch intrigant, une mécanique qui semble imparable et bien huilée, une confection qui tord le cou aux principes du film de kidnapping puisqu'on reste en permanence dans un décor quasi unique avec la séquestrée et ses ravisseurs (ici, pas de trace de l'extérieur, de la police ou des rançonnés) mais une recette qui se dégonfle comme un soufflet: voilà à quoi ressemble le premier film de J. Blakeson. Car avec son thriller intimiste qui aurait voulu taper dans l'héritage Hitchcockien, le scénariste de The Descent 2 n'invente ni la poudre ni le fil à couper l'eau chaude et se retrouve aux commandes d'un film pas assez trépidant et manquant de solides rebondissements pour tenir le rythme et l'intensité d'un huis-clos efficace, insidieux et soutenu. En quelques mots, Blakeson rate le coche du jeu des soupçons, des non-dits et de la manipulation ingénieuse, privilégiant une linéarité à peine frémissante. Reste tout de même une relation entre une victime déconcertée et ses deux kidnappeurs méthodiques et appliqués qui propose autre chose qu'une variation sur le syndrome de Stockholm, mais on reste loin du vrai thriller tendu et inconfortable qu’on pouvait nous promettre, un peu comme un puzzle qui perd peu à peu son intérêt au fur et à mesure de sa construction, même si on garde l'envie de savoir comment tout cela va se terminer. Au final, de cette Disparition d'Alice Creed, il ne reste qu'un exercice intéressant qui suit un chemin sans heurts ni cahots mais pas suffisamment percutant et palpitant pour être pleinement éblouissant ou déroutant.

par Christophe Chenallet

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