Diary of the Dead

Diary of the Dead
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Diary of the Dead
États-Unis, 2007
De George A. Romero
Scénario : George A. Romero
Durée : 1h34
Sortie : 25/06/2008
Note FilmDeCulte : ***---
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Quelques étudiants en cinéma tournent un film d’horreur en pleine forêt. Au cours du tournage, ils entendent à la radio un communiqué selon lequel les morts récents reviennent à la vie. Paniqués, ils décident de partir sur les routes à la recherche de leurs proches, tout en filmant leur périple.

Déçu de son expérience au sein des studios, pour lesquels il avoue s'être perdu sur les grands plateaux de son Land of the Dead (pourtant un excellent film), George A. Romero revient aujourd'hui avec, surprise, un nouveau film de zombies, aux prérequis très proches de ceux de sa première œuvre. Comme La Nuit des morts-vivants, Diary of the Dead se présente en effet sous la forme d'un package réduit (un budget de moins de quatre millions de dollars, des acteurs inconnus) offrant au cinéaste une liberté totale. Mais à l’esprit anarchique de sa trilogie initiale, Romero oppose maintenant un lourd pensum qu’il maîtrise mal. Si le discours semble cohérent, il apparaît comme non seulement redondant (probablement parce qu’un Cannibal Holocaust, il y a vingt-cinq ans, a déjà tout dit sur le sujet), mais aussi fort mal intégré à la trame principale. Là où un Brian de Palma choisit l’approche frontale du dispositif avec Redacted, là où Balagueró préfère adopter la voie du cinéma de genre avec [REC], Romero reste en surface et ne parvient jamais à faire un choix entre l’horreur et l'expérimentation, adoptant ainsi une structure bâtarde. Si le discours sur les mensonges des médias et du gouvernement, l'importance du montage et l'affaiblissement de la réalité à l’écran reste pertinent, il appauvrit considérablement le film qui peine ainsi à nous intéresser à des personnages mal dégrossis. En résulte un film intéressant sur le fond, mais rapidement anodin en regard de précédents essais dans le genre ( [REC], Redacted, mais aussi C’est arrivé près de chez vous…).

par Anthony Sitruk

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