Destination finale 5

Destination finale 5
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Destination finale 5
Final Destination 5
États-Unis, 2011
De Steven Quale
Scénario : Eric Heisserer
Avec : Miles Fisher
Photo : Brian Pearson
Musique : Brian Tyler
Durée : 1h32
Sortie : 31/08/2011
Note FilmDeCulte : ****--
  • Destination finale 5
  • Destination finale 5

Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu’un homme est victime d’une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l’effondrement d’un pont suspendu. Ce groupe d’âmes innocentes n’était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d’échapper au sinistre agenda de la Mort.

LA MORT VOUS VA SI BIEN

Contre toute attente, ce cinquième épisode, succédant pourtant à un quatrième chapitre sensé être le dernier, s'impose sans équivoque comme le meilleur épisode de la série depuis le second. Un statut qui ne veut pas forcément dire grand chose au sein d'une franchise dont seul le premier volet présentait une quelconque ambition sérieuse. Cependant, avec le temps, cette licence se fait plutôt attachante. Le concept a beau être EXACTEMENT le même de film en film, le postulat de départ est tellement fort qu'il offre des déclinaisons vraisemblablement infinies. Et ce nouvel opus n'est donc pas en reste.

Après un générique fort sympathique qui plonge instantanément le spectateur dans l'ambiance, avec sa succession gratuite d'objets dangereux qui viennent exploser du verre en 3D, arrive une scène d'ouverture qui pourrait rivaliser avec l'extraordinaire carambolage de Destination Finale 2. Pour cette introduction, plutôt que de donner dans la réaction en chaîne à laquelle on est habitué, le film va plus ouvertement vers le film-catastrophe, avec le spectaculaire effondrement d'un pont suspendu et son lot de morts terribles et sanglantes, magnifiées par une 3D toujours plus in-your-face. La mise en scène des mises à mort parvient à se faire toujours aussi jouissive (cf. le crescendo de tension au gymnase) et à engendrer de l'anticipation à partir du moindre décor (un plan sur une cuisine et on voit tout de suite la friteuse, les flammes, les couteaux...). Parfois même le réalisateur rend-il carrément épidermique certaines séquences (la scène chez l'ophtalmo fait mal avant même l'incursion du fantastique), ne lésinant jamais sur le gore, dans la plus pure tradition du film d'exploitation. Par ailleurs, on peut admirer que la saga essaie de se renouveler en créant une nouvelle règle à sa "mythologie" dans le dernier acte, mais cet apport reste sous-exploité. Couronnant le tout avec quelques sympathiques références au tome originel, ce Destination Finale 5 est un authentique bon moment, quintessence du plaisir coupable consistant à se réjouir du décès d'autrui, inhérent au genre.

par Robert Hospyan

Commentaires

Partenaires