Dernier train pour Busan

Dernier train pour Busan
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Dernier train pour Busan
Bu-san-haeng
Corée du Sud, 2016
De Sang-Ho Yeun
Durée : 1h57
Sortie : 17/08/2016
Note FilmDeCulte : ****--
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Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...

JE MONTE DANS LE TRAIN Y AVAIT DU MONDE

Un film de zombies de plus? Oui, mais ! Yeun Sang-Ho n’est pas un inconnu. Si Dernier train pour Busan est son premier film en prises de vue réelles, le cinéaste coréen a déjà signé plusieurs films d’animation d’une noirceur remarquable (The King of Pigs et surtout The Fake). L’animation y traduisait et accentuait la monstruosité des personnes et des comportements, enlaidis jusqu’à la caricature. Les personnages de Dernier train pour Busan semblent au contraire être les plus aimables et polis de Corée. Les contrôleurs du train n’osent même pas menacer de mettre des amendes, et on n’oublie jamais de demander pardon à son voisin, même en cas de danger de mort. Humour ? Non, non. Entre les pôles récurrents du sous-genre (la métaphore politique ultra-sérieuse d’un côté, la potacherie gore de l’autre), Dernier train pour Busan choisit une autre voie. Celle d’un premier degré fun et super efficace.

A cheval entre le film catastrophe et le film d’horreur, Dernier train pour Busan ne révolutionne aucun des deux genres mais offre un tour de manège qui file à fière allure. Un scénario solide (pas de personnages débiles aux comportements irrationnels qui alourdissent tant de mauvais films fantastiques, pas d’ironie cool avec catchphrases) et une mise en scène musclée (le temps de quelques éclats visuels, Yeun Sang-Ho retrouve les excès anatomiques de ses films précédents). La formule parait basique et pourtant, il n’est pas aisé (et surtout pas mesquin) de réussir un film simple. Dernier train pour Busan ne traumatisera sans doute personne, mais se sort haut la main de l’exercice de style. On prend une place pour le voyage retour.

par Gregory Coutaut

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