Dérive mortelle

Dérive mortelle
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Dérive mortelle
Open water 2: Adrift
Allemagne, 2006
De Hans Horn
Scénario : Adam Kreutner, David Mitchell
Avec : Eric Dane, Ali Hillis, Nicklaus Lange, Susan May Pratt, Wolfgang Raach, Cameron Richardson, Richard Speight Jr
Photo : Bernhard Jasper
Musique : Gerd Baumann
Durée : 1h30
Sortie : 27/06/2007
Note FilmDeCulte : **----
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Un groupe d'anciens camarades de lycée se retrouve en croisière pour un week-end festif à bord d'un somptueux yacht. La chaleur et le champagne aidant, ils décident de piquer une tête pour se rafraîchir. Mais ils ont oublié de déplier l'échelle et il leur est donc impossible de remonter à bord. Le courant les éloigne et pire encore, la jeune maman de la bande, Amy, a laissé son bébé seul sur le bateau! Alors que la fatigue et la panique gagnent le groupe, le week-end de rêve vire définitivement au cauchemar.

Dérive Mortelle - Bande annonceenvoyé par TFMDistribution

PIÈGE EN HAUTE MER

En 2004, le succès mondial d’un petit film que personne n’attendait, réalisé avec très peu de moyens, une équipe des plus réduites et seulement deux comédiens, arrivait à foutre une belle trouille à tous les phobiques des grands larges, de l’isolement et des squales. Son nom: Open Water. Les surprises de ce genre ne tardant pas à faire des émules, le réalisateur allemand Hans Horn, alors en mal d’aboutissement de ses projets aux Etats-Unis, voit là l’opportunité d’enfin arriver à ses fins: faire un film au potentiel commercial radical. C’est ainsi que démarre pour lui l’aventure de ce Dérive mortelle. Aidé par un casting international (histoire de pouvoir vendre le film un peu partout dans le monde) Horn et les scénaristes Kreutner et Mitchell organisent leur histoire autour d'un fait divers réel et sur un canevas attendu. Pas de réelle surprise, donc. Car dans cette variation de l’humain isolé en milieu hostile, l’évidence des peurs primitives et autres angoisses animales a vite fait d’être la seule échappée possible et plausible. Heureusement pour nous que le trio a le bon goût de ne pas ramener les requins, idée tout de même effleurée (pour se démarquer?), et d’essayer de recentrer son histoire vers l’unique instinct de survie. Mais les rebondissements sont tellement téléphonés et les caractérisations tellement assénés au forceps (le coup du trauma de l’héroïne est franchement too much) que l’on a du mal à concrètement prendre part à l’histoire et à se sentir concerné par le sort des protagonistes. Ainsi, si l’on ne s’ennuie pas vraiment durant la séance, l'on ne palpite pas non plus et l’on prend son mal en patience en espérant juste, de temps à autre, être surpris par une bonne idée. Ce qui n’arrive pas forcément ici.

par Christophe Chenallet

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