De l'autre côté du lit

De l'autre côté du lit
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De l'autre côté du lit
France, 2009
De Pascale Pouzadoux
Scénario : Pascale Pouzadoux d'après l'oeuvre d'Alix Girod de l'Ain
Avec : Juliette Arnaud, Dany Boon, Antoine Duléry, Anny Duperey, Roland Giraud, Sophie Marceau
Photo : Pierre Gill
Musique : Eric Neveux
Durée : 1h33
Sortie : 07/01/2009
Note FilmDeCulte : **----
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Ariane et Hugo décident d'échanger leur vie pour échapper à la routine qui, après dix ans de mariage, leur donne le sentiment d'être des hamsters pédalant dans une roue. Elle se retrouve du jour au lendemain à la direction d'une entreprise de location de matériel de chantier. Et lui s'improvise vendeur de bijoux à domicile... Mais la vie est-elle plus belle lorsqu'on la contemple de l'autre côté du lit ?

CE QUE PENSENT LES FEMMES

C’est bien simple, De l’autre côté du lit est l’archétype même du film sans surprise destiné au public féminin catégorisé "ménagère de moins de cinquante ans" et lectrice de Gala et Paris Match. Pour preuve, une histoire mièvre et cousue de fil blanc, un duo de comédiens au-dessus de tout soupçon et qui, selon sondage, représenterait le couple parfait de Français, et un ton de joyeuse comédie sociale qui pointe du doigt, même si un peu grossièrement, les problèmes du couple moderne. Emballé dans du papier cadeau sous forme d’humour propret, de couleurs chatoyantes et d’un univers tout droit sorti du train de vie du catalogue La Redoute, le film de Pascale Pouzadoux flattera donc la spectatrice quarantenaire en lui proposant cette image de femme d’intérieure surbookée transformée en working girl battante et téméraire face à son homme pressé de mari changé en bisounours un brin volage, insouciant mais qui finira par s’épanouir dans la peau d’une femme. Dans le genre simpliste, on aura du mal à faire mieux. Et ce ne sont pas les faux rebondissements à base de coach qui drague maman et d’idée révolutionnaire pour faire avancer l’entreprise qui pimenteront réellement "l’intrigue" principale. Du coup, la réalisatrice de Toutes le filles sont folles rend une copie qui ne fait pas de bobos mais que l’on qualifiera de beaucoup trop lisse, surtout quand évidemment, tout est bien qui finit bien.

par Christophe Chenallet

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