Daybreakers
 |
 |
 |
 |
 |
Notez ce film |
États-Unis, 2009
De Michael Spierig, Peter Spierig
Scénario : Michael Spierig, Peter Spierig
Avec : Willem Dafoe, Michael Dorman, Ethan Hawke, Claudia Karvan, Isabel Lucas, Sam Neill
Photo : Ben Nott
Musique : Christopher Gordon
Durée : 1h38
Sortie : 03/03/2010
En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu'une petite minorité, entretenue uniquement pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de se nourrir de sang humain et œuvre sans relâche à la mise au point d'un substitut qui pourrait à la fois nourrir ses semblables et sauver les derniers spécimens d'hommes. Lorsqu'il rencontre Audrey, une jeune survivante humaine, il va découvrir un secret biologique qui peut tout changer. Désormais, fort d'un savoir que vampires et humains veulent s'approprier à tout prix, Edward va se retrouver au centre d'un affrontement absolu dont l'enjeu décidera de l'avenir de deux espèces.
TRUE BLOOD
Après les zombies d'Undead, voilà les vampires ! Véritable série B qui ne doit absolument pas rougir de sa condition, Daybreakers fait partie de ces bonnes petites surprises qui n’annoncent rien d’exceptionnel sur le papier mais qui au final se retrouvent parsemées de quelques jolies trouvailles qui suffisent amplement à tirer le film, dans son genre, vers le haut du panier. Car les deux frangins, qui possèdent plus de moyens et d’assurance que sur leur premier film, mettent un point d’honneur à bien trousser leur affaire et à la faire vivre d’elle-même (même si l’on sent clairement certaines influences). Exit donc le style romantico-gothique à la Anne Rice et bienvenue à la société libérale convertie au vampirisme, un univers riche et ingénieux (la société de consommation à été revue et corrigée pour les suceurs de sang) qui contrebalance un script un peu facile et une direction d’acteurs pas forcément convaincante (Dafoe, Hawke et Neill surjouent un peu leurs personnages). Car si les Spierig bros n’ont pas forcément d’éclair de génie, la somme de leurs bonnes idées guident leur aventure pas forcément spectaculaire mais efficace (l’embuscade, le dernier « repas » des militaires) et dégueu comme il faut. Honnête et pas prétentieux, Daybreakers se regarde donc sans aucun déplaisir, pour peu que l'on soit réceptif au genre, et permet même au duo derrière la caméra de faire attendre leur prochain film avec une certaine curiosité.
