Dangereuse Séduction
Perfect Stranger
États-Unis, 2007
De James Foley
Scénario : Todd Komarnicki
Avec : Halle Berry, Gary Dourdan, Giovanni Ribisi, Bruce Willis
Photo : Anastas Michos
Musique : Antonio Pinto
Durée : 1h49
Sortie : 11/04/2007
Brillante journaliste, Rowena décide d’enquêter sur le meurtre de son ami d’enfance Grace, après que celle-ci lui ait confié la débâcle de sa relation avec un puissant homme d’affaires marié, rencontré sur internet. Aidé de son meilleur ami Miles, petit génie de l’informatique, et de son sex-appeal, Rowena se lance à la chasse…
LET’S TWIST AGAIN
On savait Halle Berry et Bruce Willis capables du meilleur (A l’ombre de la haine pour la première, la saga Die Hard - entre autres - pour le second) comme du pire (respectivement Catwoman et Color of Night), mais on ne les connaissait pas à ce point masochistes. Si l’image est suffisamment soignée pour ne pas donner l’impression d’être devant un téléfilm, le scénario inutilement confus du film cumule cliché sur poncif au point d’en devenir profondément ridicule. Et ce n’est qu’un début. Tandis que James Foley abuse de vulgaires gros plans sur les courbes de Halle Berry pour appuyer son jeu de la séduction, Bruce Willis – tout comme son personnage - semble être de passage dans le film, se contentant lors de certains plans juste d’être là, comme s’il était entré dans le champ par erreur. Pendant ce temps, Giovanni Ribisi a bien appris son manuel du parfait numéro de geek obsessionnel, dans un tourbillon de déjà vus grotesques. Cerise sur le gâteau: la fin se lâche et multiplie d’un coup les fausses pistes et les pires idées imaginables, enchaînant les twists risibles et autres révélations débiles et surtout on ne peut plus mal amenées (trois mini-scènes pour étayer le traumatisme à l’origine de toute l’histoire?!). Résultat: un final qui remet tout le film lui-même en question, enlevant tout sens à ce qui s’est passé l’heure et demi précédente.