Crypte (La)

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Des grottes mystérieuses sont découvertes sous une abbaye perdue dans les Carpates roumaines. Une équipe de spéléologues va se charger de les inspecter, sans se douter du mal qui, tapi dans l’ombre, les attend de pied ferme.

MAIS ON NE PEUT PAS VIVRE DANS UN MONDE SANS AMOUR

La comparaison est cruelle et sans appel: La Crypte, sortant quelques semaines après l’excellent The Descent, se fait ratatiner à coup de pieux dans la face par ce dernier. Mais sans viser les cieux de l’horreur, le premier film de Bruce Hunt pouvait prétendre au statut de série B humble, façon canapé du samedi soir - las, l’échec est patent, même pour le plus tolérant des fans du genre. La Crypte barbouille son monster movie façon dernier de la classe, principalement à cause d’une mise en scène tour à tour débile (les attaques, potées mal montées d’images illisibles) et impuissante (zéro frisson, horreur claustro inexistante, rien sur l’eau et ses sombres abysses). Le scénario-prétexte coule alors avec sa piteuse illustration, malgré l’arithmétique parfaite de son casting (un Blanc dans le rôle du Blanc, un Noir dans le rôle du Noir, un second couteau qui se perd, un vieux scientifique qui met en garde, une bombe madame, une bombe monsieur + 1 bombe de rechange car on ne sait jamais qui peut se faire manger dans ces recoins obscurs [en fait, si], enfin l’utilité asiatique qui, même sortie de Lost, aura malgré tout droit à son rôle minable). Dommage effectivement qu’il ne reste plus que le cynisme pour qualifier ce produit plastique mauvais jusqu’à l’insulte: la seule scène qui vaille le coup (celle de la fatale varappe) est aussi la plus ridicule.