Creep

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Creep
Royaume-Uni, 2005
De Christopher Smith
Scénario : Christopher Smith
Avec : Vas Blackwood, Ken Campbell, Franka Potente, Paul Rattray, Kelly Scott, Jeremy Sheffield
Photo : Danny Cohen
Musique : The Insects
Durée : 1h25
Sortie : 04/05/2005
Note FilmDeCulte : ***---
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Kate s’apprête à rejoindre George Clooney pour une partie de jambes en l’air. Seulement, parce qu’elle a un peu abusé de l’alcool, elle s’endort dans le métro et ne se réveille qu’après la fermeture de celui-ci. La nuit va être longue, surtout qu’une espèce de monstre rode dans les couloirs, prêt à déchiqueter quiconque croisera son chemin.

HAPPINESS IN SURGERY

Chaque année, le cinéma d’horreur nous apporte son lot de frayeurs, de personnages fracturés du bulbe, de rejetons du diable ou d’erreurs de la nature. La cuvée 2005 nous amène donc le petit nouveau, Craig, tout droit sorti d’Angleterre et de l’esprit de son réalisateur Christopher Smith. Cette version rajeunie du mythe du croquemitaine, prêt à effrayer tous les adolescents en mal de sensations fortes, avec ses lieux d’action prédéfinie (ici les couloirs du métro), son vilain pas beau, ses éléments de torture et ses victimes potentielles, se place ainsi en nouveau métrage du genre survival. Dans un film rassemblant pas mal de points communs avec les jeux vidéos - un peu comme si l'on assistait enfin à une véritable version live de Resident Evil -, Creep prend (un peu trop?) le temps de placer son jeu de pistes et surtout son ambiance dans ce décor fascinant, afin de mieux appréhender la seconde partie du film, qui laisse place au massacre. Grâce à la très bonne photographie de Danny Cohen, loin des images clinquantes et parfois psychédéliques des dernières productions du genre, le film démarre donc sur les chapeaux de roues et l’on se met à rêver d’un nouveau petit bijou du cinéma d’horreur. Puis arrive Craig et ses envies de saigner tout le monde. Le film se tourne alors vers le slasher sans âme, où la miss Potente tente de devenir une sorte de scream queen, face à un monstre dont la seule motivation est de jouer à l’obstétricien sadique avec des personnages dont on se fiche royalement. Au final, l’intrigue se dilue aussi vite qu’elle était montée, et le sort de chacun ne sera redouté que si l’on fait abstraction de l’absence de background de celui qui aurait pu devenir le nouveau Jason Voorhees. Heureusement pour Smith, le film ne possède pas la prétention de devenir une nouvelle référence du genre et saura sûrement divertir une nouvelle génération de spectateurs désireux de rentrer de plein pied dans l’univers de l’horreur.

par Christophe Chenallet

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