Crazy night
Date night
États-Unis, 2010
De Shawn Levy
Scénario : Josh Klausner
Avec : Steve Carell, - Common, Tina Fey, William Fichtner, James Franco, Taraji P. Henson, Mila Kunis, Ray Liotta, Mark Ruffalo, Mark Wahlberg
Photo : Dean Semler
Musique : Christophe Beck
Durée : 1h28
Sortie : 12/05/2010
Pour tenter de rompre la routine qui s’installe dans leur couple, Phil et Claire Foster décident de passer une soirée extraordinaire dans le restaurant le plus en vue de Manhattan. Sans réservation, ils n’ont d’autre choix que de se faire passer pour un autre couple, les Triplehorn, afin d’obtenir une table. Mais à peine leurs entrées terminées, leur imposture est dévoilée par des gangsters impitoyables à la recherche des Triplehorn. Les Fosters sont obligés de fuir pour sauver leur peau, et se retrouvent alors plongés dans une série improbable d’embrouilles à travers la ville. C’est le début d’une nuit démente qui va leur permettre de faire exploser, entre autres, la monotonie de leur couple… Une chose est sûre : ils ne sont pas prêts d’oublier cette soirée.
DEBUT DE SOIRÉE
New York, une nuit folle, un parcours semé d'embûches et de rencontres improbables, etc., ca ne vous rappelle rien? Si bien sûr, le After hours de Martin Scorsese. Sauf que Shawn Levy (La Nuit au musée et sa suite, La Panthère rose) n'est pas le réalisateur de Raging bull et des Affranchis et que ses films sont plutôt basés sur un humour bon enfant, plus conventionnel et grand public. Comédie mignonne passe-partout bien propre sur elle, jamais méchante ni vulgaire et qui suit les rails d'un canevas ultra balisé et sans sursauts, Crazy night est l'exemple typique des gentils films apéro du samedi soir (avant ou après le resto) qui amuse un peu grâce à ses quelques gags primaires et distrait tout autant (voir la somme conséquente de caméos pour interpréter la galerie de personnages atypiques et hauts en couleur que les héros croiseront). Tout ça grâce à son script où un couple en manque de sensations (et qui n'attendait que ces péripéties pour rallumer le flamme vacillante de leur union) subit les conséquences de nombreux quiproquos et malentendus. Et on sait qu'on peu compter sur Steve Carell, qui cette fois-ci endosse un costume de Mr tout le monde un peu moins couillon qu'a l'accoutumée (quoique), pour mener à bien l'entreprise sans jamais faillir. Alors bien sûr cet humour sans taches ne parlera pas à tout le monde, mais il serait de mauvaise foi que de ne pas savoir reconnaître une entreprise carrée et concoctée avec un certain savoir faire.