Confessions d'une accro du shopping
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Confessions of a Shopaholic
États-Unis, 2009
De Paul J. Hogan
Scénario : Kayla Alpert, Tim Firth, Tracey Jackson d'après les livres de Sophie Kinsella
Avec : Joan Cusack, Hugh Dancy, Isla Fisher, John Goodman, John Lithgow, Krysten Ritter, Kristin Scott Thomas
Photo : Jo Willems
Musique : James Newton Howard
Sortie : 20/05/2009
Rebecca Bloomwood est une journaliste spécialisée dans la finance. Elle explique comment gérer son argent au quotidien, mais passe sa vie à dépenser le sien dans les boutiques. Ceci la plonge dans une situation précaire qu'elle cherche à cacher à son patron, dont elle tombe amoureuse.
THE GIRL IN THE GREEN SCARF
Après Toni Collette (Muriel) et Julia Roberts (Le Mariage de mon meilleur ami), c'est au tour d'Isla Fisher de bénéficier du traitement P.J. Hogan : grands sourires et bonne humeur malgré les embûches. L'actrice est pétillante et balade son charme sur hauts talons dans un Manhattan criant à la débauche consumériste. La pauvre Rebecca, en mini-Carrie Bradshaw - les moyens et le dressing en moins -, se retrouve submergée par ses dépenses inconsidérées. Une situation boule-de-neige propice à des scènes comiques sympathiques sans être extraordinaires, mais qui ont pour elles une actrice dévouée. Quand le film bascule dans la comédie romantique par contre, ça se gâte : Hugh Dancy a un non-charisme effroyable et le courant ne semble jamais passer; Rebecca paraît ainsi plus excitée par une écharpe que par ce Joli Coeur. Pour autant, l'adaptation en un seul long métrage des deux premiers tomes de la saga de Sophie Kinsella évite pas mal de pièges : fidèle sans être linéaire, le scénario remanie plutôt bien les livres à sa sauce; dommage qu'il se prenne les pieds dans le tapis et ne sache pas vraiment comment finir. Dans la flopée d'adaptations littéraires de chick litt, Confessions d'une accro du shopping se révèle finalement mignon mais bancal : sa superficialité (ses personnages secondaires fantômes en premier lieu) l'empêche de viser le succès du Diable s'habille en Prada, mais en conservant l'intégrité de son héroïne, il se place au-dessus du ratage Bridget Jones.
