Concile de pierre (Le)

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Concile de pierre (Le)
France, 2005
De Guillaume Nicloux
Scénario : Stéphane Cabel, Guillaume Nicloux d'après d'après l'oeuvre de Jean-Christophe Grangé
Avec : Monica Bellucci, Moritz Bleibtreu, Sami Bouajila, Catherine Deneuve, Nicolas Thau, Elsa Zylberstein
Photo : Peter Suschitzky
Musique : Eric Demarsan
Durée : 1h40
Sortie : 15/11/2006
Note FilmDeCulte : **----
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Laura Siprien se demande si elle n'est pas en train de perdre la raison. Cauchemars et hallucinations la plongent depuis quelques semaines dans une angoisse incontrôlable. Qui est vraiment son fils Liu-San? D'ou vient-il? Que signifie l'étrange marque apparue sur son torse? Quelques jours après son septième anniversaire, l'enfant est enlevé. Persuadée de savoir où il a été emmené, Laura se jette à corps perdu dans un périple aux confins de l'étrange et du fantastique.

ARCANES MONGOLES, ARCANES MOLLES

Les films de Nicloux (du Poulpe à Cette femme-là) se suivent et ont la particularité de partager cette ambiance noire et quasi malsaine qui sied si bien à ses histoires. Et c’est sans doute pour cela que pour son nouveau film, il a jeté son dévolu et dirigé son regard de cinéaste vers l’œuvre de Jean-christophe Grangé, best-selleur du polar français, et son livre au titre énigmatique. Ça et la diversité des décors offerte par l’histoire, qui convient si bien aux recoins noirs de l’âme et aux relents sombres des manigances et autres manipulations qui pullulent chez l’auteur. Car des appartements glauques aux plaines désertiques et enneigées de Mongolie, en passant par les couloirs austères des hôpitaux ou les teintes ternes d’un commissariat de quartier, rien ne semble jamais aussi malhonnête et fallacieux que sous l’objectif déstabilisant de Nicloux. Mais voilà, à force de soigner son image et de styliser sa mise en scène, le réalisateur s’éloigne un peu trop du but premier: servir son histoire. Et là est bien le problème, car en allégeant le roman de Grangé de nombreux passages et détails, le réalisateur perd beaucoup de l’essence première du récit et remplit malheureusement son film d’un trop grand vide (les rôles de Deneuve, Zylberstein et Bouajila sont inconsistants, l’enquête policière ne sert à rien). Pire encore, il ose par contre conserver une partie de la fin originale, qui a tant décontenancé les lecteurs du livre de par son côté mystique. Du coup, Nicloux déconcerte tout autant le spectateur mais pas forcément dans le bon sens. Alors après le formellement réussi Les Rivières pourpres (Matthieu Kassovitz, 2000) et le peu fameux L’Empire des loups (Chris Nahon, 2004), on en vient à se demander si Jean-Christophe Grangé est un auteur adaptable ou à adapter.

par Christophe Chenallet

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