Comment tuer son boss?
Horribles Bosses
États-Unis, 2011
De Seth Gordon
Scénario : John Francis Daley, Jonathan Goldstein, Michael Markowitz
Avec : Jennifer Aniston, Jason Bateman, Charlie Day, Colin Farrell, Jamie Foxx, Kevin Spacey, Jason Sudeikis, Donald Sutherland
Musique : David Hennings, Christopher Lennertz
Durée : 1h40
Sortie : 17/08/2011
Pour Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs... définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le sont.
WHO'S THE BOSS ?
Avec les succès mondiaux de Very Bad Trip et de sa séquelle, Warner s’en est mis plein la panse et continue de capitaliser sur le concept de la comédie fun et potache où trois potes se retrouvent dans une situation qu’ils ont choisie mais qui devient très vite incontrôlable. Heureusement pour nous, le studio essaye malgré tout de nous faire passer la pilule de ce manque d'inspiration évident en misant sur l’originalité et l’efficacité de son casting. Et autant dire que bien leur en a pris tant les six personnages principaux sont succulents (mention spéciale à Jason Bateman, Kevin Spacey et Colin Farrell). Mais soyons réalistes, au-delà des performances indéniables de l’ensemble des comédiens, le canevas de l’affaire reste très simple et l'on a vite fait de se retrouver sur une route ultra balisée (même si loin d'être déplaisante au final) que sur un véritable champ de bosses rempli de surprises. Alors en l’état, le film n’ayant à priori pas plus d’ambitions que cela, on peut affirmer sans trop s'aventurer qu'il remplit assez honnêtement son contrat de petit divertissement estival pas prise de tête ou de contre-programmation légère, coincée entre une multitude de blockbusters gargantuesques, à consommer entre deux apéros/barbecues. Mais pour avoir la prétention de devenir aussi culte que son modèle, il aurait fallu creuser un peu plus loin l'ensemble.