Cold Prey II
Fritt Vilt II
Norvège, 2009
De Mats Stenberg
Scénario : Thomas Moldestad
Avec : Ingrid Bolsø Berdal, Marthe Snorresdotter Rovik, Kim Wifladt
Photo : Anders Flatland
Musique : Magnus Beite
Durée : 1h26
Pendant l’hiver 2006, quatre jeunes ont été sauvagement assassinés dans les montagnes norvégiennes de Jotunheimen. La seule personne ayant survécu au massacre est transférée dans un hôpital de la région. A son reveil, le lieu est plongé dans l’obscurité et le silence, sans âme qui vive.
LA MONTAGNE CA VOUS GAGNE
Si on réfléchit bien, le croquemoufle (oui en Norvège il fait très froid donc on préférera les moufles aux mitaines) qui a assaisonné façon glaçon friandise quatre jeunes adeptes du hors-pistes n’est pas un mauvais bougre. C’est juste un clodo au look de chasseur de phoques qu’il faut laisser tranquille. Car après tout, ce qu’il veut, c’est regagner ses pénates perdues au milieu de la montagne et qu’on arrête de le faire chier. Mais comme il ne semble pas être bien doué pour communiquer avec la bouche (c’est le langage des signes qui prime chez lui, ou plutôt celui des mains dont le prolongement est fait d’une pioche fétiche) personne ne comprendra ses intentions et c’est finalement une longue série de quiproquos qui amènera vers un nouveau bain de sang. Vous l’aurez donc compris, Mr Freeze revient d'entre les morts et continue son massacre. Suite presque aussi agréable que son ainé mais non nécessaire et qui aurait tendance à piétiner les plates-bandes de Halloween 2 (séquelle directe du 1er épisode et décor unique d'hôpital), le slasher norvégien garde sa ligne de conduite, respecte son cahier des charges, exécute son lot de victimes en revoyant toutefois le nombre à la hausse mais en perdant quelque peu le charme du premier opus, ce qui est souvent le cas sur les séquelles de ce type. Pas grave, le film se regarde sans déplaisir même s’il abuse parfois des artifices habituels du sursaut (portes qui claquent, choc sonore, ombre rapide au 1er plan, etc.), et accède au rang des suites très sympathiques qu’il serait dommage de laisser passer. Et ça, c'est déjà pas mal!