Coeur des hommes 2 (Le)

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Coeur des hommes 2 (Le)
France, 2007
De Marc Esposito
Scénario : Marc Esposito
Avec : Fabienne Babe, Bernard Campan, Gérard Darmon, Jean-Pierre Darroussin, Zoé Felix, Valérie Kaprisky, Marc Lavoine, Ludmila Mikael, Florence Thomassin, Catherine Wilkening
Photo : Pascal Caubere
Musique : Béatrice Thiriet
Durée : 1h55
Sortie : 24/10/2007

Note FilmDeCulte :

Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis, quatre ans plus tard. Leurs rapports avec les femmes, leur amitié, leurs secrets partagés, leurs sentiments de culpabilité, leur volonté de changer, de s'améliorer.

LES CHOSES DE LA VIE

Si Le Cœur des hommes premier du nom avait réussi à laisser envisager, en Marc Esposito, un fils spirituel de Claude Sautet en plus d’offrir un film fort sympathique, son film suivant, le très décevant Toute la beauté du monde, a très vite remis les pendules à l'heure. Résultat: 1 partout et balle au centre. Tout est à refaire. Et pour se relancer, quoi de mieux que de reprendre ce qui a marché, et si possible en le déclinant en une suite légitime. Ainsi débarque ce Cœur des hommes 2, copie presque droite du premier volet, où seules les tranches de vie de nos quatre protagonistes principaux ont évolué. En même temps, ça tombe plutôt bien puisque c’est exactement ce qu’on est venu voir. Seulement, à trop vouloir refaire ce qui a déjà plu, on se retrouve vite avec un film facile qui ne prend que très peu, pour ne pas dire aucun risque. Alors on retrouve bien sûr les quatre héros et leurs déboires sentimentaux, mais cette fois-ci, le scénario quelque peu cotonneux paraît plus écrit, plus satisfait et donc moins spontané que le précédent. Sans compter que ses surprises ne sonnent plus vraiment justes. En perdant la quasi naïveté de sa première histoire, Esposito perd aussi une certaine idée de sa valeur narrative au profit d’une assurance pas forcément des plus fortes. Même les comédiens, plus sûrs d’eux et forcément plus à l’aise avec leurs personnages, semblent moins sur la corde raide que ce qu’exigent leurs rôles, à l’exception de Jean-Pierre Darroussin. Espérons que pour son prochain film, Cendrillon, Esposito saura rectifier le tir et offrira au spectateur quelque chose de plus appétissant et de moins aisé et anémié.