Coccinelle revient (La)
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Herbie : fully loaded
États-Unis, 2005
De Angela Robinson
Scénario : Robert Ben Garant, Alfred Gough, Thomas Lennon, Miles Millar
Avec : Matt Dillon, Michael Keaton, Lindsay Lohan, Justin Long, Breckin Meyer
Photo : Greg Gardiner
Musique : Mark Mothersbaugh
Durée : 1h41
Sortie : 03/08/2005
Maggie Peyton devient la nouvelle propriétaire de Choupette. Et comme dans sa famille, on est pilote de Nascar de père en fils, Maggie et sa nouvelle monture vont tout faire pour accéder au rang de pilote émérite. D’autant plus qu’elle a une revanche à prendre avec l’odieux Trip Murphy.
JOURS DE TONNERRE
On dit des studios de production américains qu’ils n’ont plus d’idées et qu’ils sont obligés de produire à la pelle de nombreux remakes et/ou suites sans aucun intérêt. Et la vision de La Coccinelle revient ne va pas démentir ces dires. En effet, ressusciter Choupette après 25 années d’absence et une dernière étape mexicaine déjà bien fatiguée, est un pari que Disney a osé tenir, malgré tout les risques que cela comporte. Alors si effectivement, il ne faut pas tergiverser très longtemps pour s’apercevoir que le film est encore une fois uniquement destiné aux enfants (éternel public de cette franchise) et aux éventuels nostalgiques de la saga d’antan, cette Choupette next generation risque de souffrir de comparaisons bien trop ancrées dans les esprits d’aujourd’hui. Car les autres succès que sont les films comme Fast and Furious ou les jeux vidéos comme Gran Turismo, avec leurs véhicules profilés prêt à avaler du bitume et à exploser la concurrence dans un délire total, menacent franchement l’histoire très (trop?) gentille de la voiture à la carrosserie ronde et rigolote. Malgré tout, il ne faut pas non plus penser que la coccinelle a déjà coulé son moteur. Elle apparaît juste comme légèrement désuète mais parlera sûrement encore un peu au public ayant fait le déplacement, notamment grâce au savoir-faire Disney, qui sait caresser ses spectateurs dans le sens du poil, les cabrioles extravagantes et autres gags bon enfant qui ont fait le succès des films précédents étant encore bien présents. Cependant la rouille que se trimballe l’histoire risque d’avoir eu raison du châssis global de l’affaire.
