Chevalier black (Le)

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Un abruti travaillant dans un parc d’attractions se retrouve téléporté on ne sait comment en plein Moyen Age.

Faut-il vraiment que l’on ait à supporter encore aujourd’hui, en 2002, ce genre de navet, dépourvu à ce point de tout talent, de tout humour, de tout rythme, de tout ce qu’on aimerait trouver dans un film et que l’on trouve y compris dans n’importe quelle production Troma? Faut-il vraiment que, vingt ans après les premiers succès d’Eddy Murphy, on doive encore se taper des clones de cet immense acteur, tous plus incapables les uns que les autres, et n’ayant manifestement pas compris que l’humour de celui-ci ne se limitait surtout pas à une série de grimaces molles et rarement drôles.

Sincèrement vulgaire, hideusement photographié et éclairé, le film ne tire absolument jamais partie de ses modestes idées (déjà bien rabâchées ici ou là, d’ailleurs), et se contente d’assurer le minimum syndical niveau anachronismes rigolos, préférant donner la part belle à son cabotin d’interprète principal. A éviter im-pé-ra-ti-ve-ment !