Charlie’s Angels
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États-Unis, 2019
De Elizabeth Banks
Scénario : David Auburn, Elizabeth Banks, Evan Spiliotopoulos
Avec : Ella Balinska, Elizabeth Banks, Djimon Hounsou, Naomi Scott, Kristen Stewart, Patrick Stewart
Photo : Bill Pope
Musique : Brian Tyler
Durée : 1h59
Sortie : 25/12/2019
Les Charlie’s Angels ont toujours assuré la sécurité de leurs clients grâce à leurs compétences hors du commun. L’agence Townsend a maintenant étendu ses activités à l’international, avec les femmes les plus intelligentes, les plus téméraires et les mieux entraînées du monde entier – de multiples équipes de Charlie’s Angels affrontant les missions les plus périlleuses, chacune guidée par son propre Bosley.
WOKE YOU UP BEFORE I GO GO !
Sur le papier, ça semblait être une bonne idée de réveiller la franchise des Drôles de dames à l’ère de #metoo et du mouvement woke. Déjà parce que ça laissait la possibilité au film d’incarner le nouvel étendard, le nouveau fer de lance, de ces récentes revendication mais cela offrait aussi à Sony/Columbia la possibilité de rebooter une série avec des comédiennes plus jeunes et plus en phase avec le Girl power moderne. Mais bon, comme souvent, si les intentions sont louables (et complètement opportunistes ne nous leurrons pas), le résultat n’est pas toujours à la hauteur des espérances. Car entre un script peu captivant et sans fraîcheur enchaînant les scènes d’action dénuées de panache, un humour qui flanche à chaque tentative, les fausses pistes rapidement éventées et les effets de sororité complètement factice et faussement cool, le deuxième film de la comédienne Elisabeth Banks prend l’eau de partout. C’est bien simple, ici, tout sonne faux, on ne croit jamais à rien et on a même l’impression d’assister à une caricature de la période. Pire, les fameux anges n’arrivent même pas à exister comme il faut, les comédiennes se contentant d’incarner des clichés vide et non écrits. Bref, on a l’impression d’assister à un produit faisandé composé à l’arrache et uniquement produit dans le but de surfer sur une vague contemporaine qui aurait mérité meilleur soutien. Alors à une époque où les Kingsman de Matthew Vaughn sont un peu devenu les maitres étalons des films d’espionnage/d’action décomplexé et fun, Charlie’s Angels apparait fatalement comme le parent pauvre du genre. Allez hop, au piquet et qu’on ne vous y reprenne plus !
