Cerfs-volants de Kaboul (Les)

Cerfs-volants de Kaboul (Les)
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Cerfs-volants de Kaboul (Les)
The Kite Runner
États-Unis, 2007
De Marc Forster
Scénario : David Benioff d'après le roman de Khaled Hosseini
Avec : Khalid Abdalla, Zekeria Ebrahimi, Homayoun Ershadi, Ahmad Khan Mahmidzala
Photo : Roberto Schaefer
Musique : Alberto Iglesias
Durée : 2h02
Sortie : 13/02/2008
Note FilmDeCulte : ***---
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Au début des années 70, au coeur de Kaboul, deux amis, Amir et Hassan, partagent le bonheur d'un après-midi à faire voler des cerfs-volants. Mais conduit par la peur, Amir trahit son ami, qui sera à jamais blessé, puis quitte l'Afghanistan. Vingt ans plus tard, il revient dans son pays, marqué par le passage des Talibans, à la recherche de la paix et du pardon...

Les Cerfs-Volants de Kaboul - bande annonce VFenvoyé par Paramount_Pictures_France

LA GUERRE SELON KHALED HOSSEINI

Du roman-phénomène de Khaled Hosseini, l’éternel touche-à-tout Marc Forster livre un film noble et modeste qui inspire le respect autant qu’il laisse parfois sur le carreau. Le film a pour lui de se consacrer tout entier à simplement… raconter une histoire. Combien de films américains peuvent s’en vanter ? Autour du scénario de David Benioff, pas de stars, peu d’action, et finalement qu’une poignée de décors exotiques. Forster, clairement très bon dans la direction d’enfants, tire de ses deux acteurs amateurs des performances déchirantes. L’amitié entre Amir et Hassan, qui constitue presque la totalité de la première heure du film, est de loin la meilleure partie du métrage, vivante, détaillée, et mise en scène avec attention. Lorsque Amir entreprend sa démarche d’expiation (décidément à la mode), Les Cerfs-volants de Kaboul patine et souffre inévitablement de la comparaison avec son début. Le parcours d’Amir ne résonne plus aussi fort une fois adulte, et il manque aux scènes la fièvre qui les animait dans les flash-back. Le segment du retour en Afghanistan est bancal dans son traitement et déséquilibre la narration. Sur le plan de la mise en scène, Forster, qui change de genre comme de chemise, opte pour un regard pudique et sobre. Il semble encore chercher son style, et il a intérêt à l’avoir trouvé d’ici novembre lorsque sortira son septième long métrage et premier blockbuster : le nouveau James Bond, Quantum of Solace.

par Liam Engle

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