Célibataires

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Célibataires
France, 2005
De Jean-Michel Verner
Scénario : Jean-Michel Verner
Avec : Olivia Bonamy, - Cartouche, Guillaume Depardieu, Serge Hazanavicius, Patrick Mille
Photo : Jean-Max Bernard
Durée : 1h33
Sortie : 01/03/2006
Note FilmDeCulte : *-----
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Ben a 35 ans et vient de se faire larguer. Ainsi commence l’angoisse que seuls ses amis, dans différentes passades eux aussi, pourront l’aider à surmonter.

NOUS N’IRONS PAS À LA NOCE

Les Poupées russes, Ma vie en l’air, Irène, J’me sens pas belle, autant de films sur la génération trentenaire en mal d'amour, sur les célibatants et leurs appréhensions, qui ont rempli nos écrans ces dernières années avec beaucoup de finesse et un choix consciencieux de vouloir rendre crédible un propos plutôt casse-gueule. Ces films se suivaient et pourtant ne se ressemblaient pas. Chacun racontait sa propre histoire avec, disons-le, une belle réussite à chaque fois. Mais fatalement, il fallait bien que ce nouveau genre possède sa casserole, un film boulet qui risque de faire du tort aux scénarii futurs traitant plus ou moins ce nouveau problème post-adulescence, et qui mettrait fin à une belle série d’histoires racontées avec force et saveur. Célibataires vient donc de prendre directement la première place sur le podium des films ratés sur les éclopés du cœur. Entre une mise en scène inexistante, une photo dégueulasse, une musique dégoulinante de faux sentiments (il faudrait interdire la variété italienne) et un scénario rempli de vide, le destin de ces cinq amis finit par désintéresser totalement le spectateur déjà frappé, en quelques minutes seulement, par une torpeur pathologique que seul un gag ou deux sauve du coma profond et pourtant quasiment assuré. Ce n’est pas non plus les répliques préfabriquées, et donc à effet pétard mouillé, que nous sort chacun des héros à intervalle régulier, qui viendront nous aider à nous sortir de l’ennui. Si on se dit qu’il vaut parfois mieux être seul que mal accompagné, ce constat pourrait tout autant s’appliquer au film: mieux vaut ne rien voir que de perdre son temps avec ce mauvais produit.

par Christophe Chenallet

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