Les Cavaliers de l'Apocalypse
The Horsemen
États-Unis, 2007
De Jonas Akerlund
Scénario : David Callaham
Avec : Eric Balfour, Clifton Collins Jr, Patrick Fugit, Lou Taylor Pucci, Dennis Quaid, Peter Stormare, Ziyi Zhang
Photo : Eric Broms
Musique : Jan A.P. Kaczmarek
Durée : 1h30
Sortie : 01/04/2009
Depuis la mort de sa femme, Aidan Breslin, policier, n'est plus aussi proche qu'avant de ses deux jeunes fils, Alex et Sean. Il se trouve soudainement accaparé par une enquête sur des meurtres en série d'une perversité rare qui semblent liés à la prophétie biblique des cavaliers de l'Apocalypse. Le Cavalier blanc est un maître de la tromperie assoiffé de conquête. Le Cavalier rouge est un guerrier rusé, qui sait dresser les hommes les uns contre les autres. Le Cavalier noir est un tyran sombre et manipulateur qui a toujours un coup d'avance. Le Cavalier pâle est un bourreau d'une force surhumaine, déterminé à répandre la mort avec une précision chirurgicale... Plus l'enquête d'Aidan avance, plus il découvre, horrifié, qu'il semble avoir un lien avec les quatre suspects... Le jeu de piste ne fait que commencer. Quatre Cavaliers. Quatre victimes sans lien apparent entre elles. Quatre secrets...
APOCALISSE NOW
Clippeur de talent (Smack my bitch up des Prodigy c’était lui, tout comme le Whiskey in the Jar de Metallica, le Music de Madonna, le Beautiful Day de U2 et bien d’autres encore) et fils de pub aux multiples récompenses, Jonas Åkerlund retente l’aventure du grand écran et du format long après son intéressant mais un peu trop fier Spun, resté inédit dans les salles de nombreux pays dont notre cher Hexagone. Avec ce nouvel essai, le Suédois choisit de se frotter au thriller et tente de nous faire avaler les couleuvres d’un script qui se voudrait alambiqué (comme toute les enquêtes policières cinématographique sorties du four hollywoodien ces dernières années) alors qu’il n’est au final que faussement complexe et fictivement rusé. Car en fait de véritable thriller avec chasse au tueur en série qui va de pair, c’est un drame familial que vient nous raconter le scénariste Dave Callaham; un drame pas vraiment finaud articulé autour d’une fatalité pour certains jeunes en perte de repères parentaux. Pas de bol, l’ensemble du film étant traité comme s’il s’agissait d’un énième film de serial killer (ou l’art et la manière de duper le spectateur) avec pseudo twist final trop vite annoncé, repéré et résolu, la sauce a beaucoup de mal à prendre et rares seront ceux qui accepteront de se faire promener par un produit qui n’est pas celui annoncé. Et voici un film de plus dans les oubliettes du ciné US trop fourni en œuvres de studios fonctionnelles, anodines et sans âme.