The Cat
Goyangyi: Jookeumeul Boneun Doo Gaeui Noon
Corée du Sud, 2011
De Seung-Wook Byun
Scénario : Seung-Wook Byun
Avec : Ye-Ron Kim, Min-Young Park
Durée : 1h46
Une jeune fille travaillant dans une animalerie plonge dans l'horreur après avoir adopté un chat. Celui-ci cacherait-il un secret?
FAUT PAS PUSSY
The Cat s'ouvre par le premier plan le plus choupinou de toute l'histoire du cinéma: un travelling latéral sur des chatons joueurs, poussant des mimi-miaulements ou plongés dans un sommeil paisible. Ceux qui invoqueront le facteur chat pour expliquer la relative indulgence qu'on peut avoir pour ce Cat n'auront qu'à moitié raison: sans dinosaures, Jurassic Park n'aurait aucun intérêt non plus. Le second long métrage du Coréen Byun Seung-Wook, ex-assistant de Lee Chang-Dong, renoue avec la tradition japonaise du bakeneko eiga (film de chat fantôme - eh oui), genre magique peuplé de félins démoniaques ou de grands-mères se transformant en chattes possédées. The Cat utilise cordes et ficelles du film de fantômes, malheureusement sans grande imagination. Si le long métrage est solide techniquement, il manque aussi d'idées pour que ce cahier des charges soit plus percutant, plus flippant, tout simplement. Mais malgré une longueur excessive, ce Cat se laisse suivre grâce à son spectre mutant plutôt réjouissant et son savoir-faire sous influence de Dark Water. On attend évidemment avec impatience la suite avec des autruches.