Captivity

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Captivity
États-Unis, 2006
De Roland Joffé
Scénario : Larry Cohen
Avec : Elisha Cuthbert, Daniel Gillies, Pruitt Taylor Vince
Photo : Daniel Pearl
Musique : Marco Beltrami
Durée : 1h35
Sortie : 08/08/2007
Note FilmDeCulte : ***---
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Un mannequin est enlevé par un serial killer et enfermé dans une cave. Tandis que son kidnappeur la terrorise méthodologiquement, elle découvre qu'elle n'est pas la seule captive.

Captivity - Bande-Annonce VFenvoyé par Lyricis

LE LABYRINTHE DES PASSIONS

Quand on connaît la filmographie de Roland Joffé (La Déchirure, 1984, Mission, 1986, La Cité de la joie, 1992, Vattel, 2000, pour ne citer qu'eux) ainsi que les multiples récompenses qu'il a obtenues au fil de sa carrière (cinq Oscars et une Palme d'or), il paraît bizarre de le voir revenir sur les devants de la scène avec un "simple" thriller. D'autant que, généralement, ce genre est plutôt réservé aux gros mordus ou aux débutants cherchant à se faire une carte de visite. Mais, après tout, chacun choisit bien le projet qui lui plaît, et cela peut même nous emmener vers quelques surprises. Car oui, ce Captivity apparaît pendant la majeure durée du film comme un agréable étonnement sans fioriture, allant directement dans le vif du sujet et ne cherchant pas à faire de l'esbroufe. Cela dit, avec ce furieux de Larry Cohen au scénario (Le Monstre est vivant, Meurtres sous contrôle ou dernièrement Phone Game et Cellular), on n'en attendait pas moins. Ainsi, Joffé nous offre le meilleur film de séquestration depuis un certain Saw, et l'on en vient même à se dire que c'est exactement à cela qu'auraient dû ressembler les séquelles du film de James Wan. Radical, avec juste ce qu'il faut de tension et sans jamais en forcer le trait, le film se déroule avec une assez bonne maîtrise du style autour du sort réservé à l'éternelle séquestrée Elisha Cuthbert. Quel dommage alors que la "révélation" finale vienne à ce point gâcher le plaisir que l'on prenait jusqu'alors. Parce qu'avec ce dénouement maladroit, à la limite du caricatural, la saveur globale du métrage tombe dans un fade aseptisé qui oblitère quasiment tout le plaisir que l'on prenait jusqu'alors. Mais il faut toutefois reconnaître que malgré tout ce que l'on pourra reprocher à cette fin trop facile, Joffé nous a offert une bonne partie de plaisir qu'il serait peut-être dommage de bouder.

par Christophe Chenallet

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