Captifs

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Captifs
France, 2010
De Yann Gozlan
Scénario : Guillaume Lemans
Avec : Arié Elmaleh, Zoé Felix, Eric Savin
Photo : Vincent Mathias
Musique : Guillaume Feyler
Durée : 1h24
Sortie : 06/10/2010
Note FilmDeCulte : ****--
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Carole est membre d’une équipe humanitaire dont la mission dans les Balkans touche à sa fin. Sur le chemin du retour, elle et ses deux co-équipiers sont brutalement attaqués et enlevés par des criminels aux motivations inconnues. Qui sont ces ravisseurs ? Que veulent-ils vraiment ? La vérité va se révéler terrifiante.

LA CAGE

Nouvelle production de chez Sombrero après les mésestimés Mutants et Vertige (c’est beau de voir une boîte de prod ayant le courage et une volonté infaillible de persister dans le genre malgré les nombreuses embuches), Captifs est une nouvelle réussite made in France orchestrée par une équipe volontaire et qui mène sa barque sans coups férir. Classique dans sa narration et sa construction, le premier film de Yann Gozlan se révèle pourtant haletant et aussi tendu qu’une corde de potence. Car ici, pas de messages, pas d’emballage cadeau, pas de gras ni de chichis, juste du brut, de l’incisif. Pas de monstres non plus ni de psychopathes mais juste une réalité effrayante et jamais complaisante qui joue sur la peur indéfectible de l’inconnu et de l’étranger. Avec une Zoé Félix gonflée à bloc, otage de la folie des hommes et aux mains de deux molosses eux-mêmes à la solde d’un médecin de peu de foi(e) et aux actes sûrement pas remboursés par la sécu, qui laisse sortir le charme animal qu’il y a en elle, Captifs fait monter une pression qui vous prends au corps, malgré une introduction des plus balbutiantes (un trauma foireux et une exposition un peu trop écrite et qui manque de naturel), pour ne jamais vraiment la relâcher. Mis en scène avec soin et sans effets de style grossiers, cette quasi expérience sensorielle (gros travail sur le son à la fois élément narratif et système d’identification et une photo sachant jouer sur les noirs profonds et les contrastes) arrive à emballer son audience et impose Yann Gozlan comme un véritable espoir.

par Christophe Chenallet

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