Born to fight

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Born to fight
Kerd ma lui
Thaïlande, 2004
De Panna Rittikrai
Scénario : Morakot Kaewthanee, Thanapat Taweesuk
Avec : Dan Chupong, Noppul Gomarachun, Somluck Kamsing, Santisuk Promsiri, Amornthep Waewsang
Photo : Surachet Thongmee
Musique : Traithep Wongpaiboon
Durée : 1h32
Sortie : 10/08/2005
Note FilmDeCulte : *-----
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Le gouvernement thaïlandais déclare la guerre à tous les narcotrafiquants. L’officier Deaw perd son chef lors d’une mission casse-cou et décide alors de quitter la police. Mais pendant qu’il reprend goût à la vie avec sa sœur et des champions olympiques dans un petit village perdu, des terroristes font irruption et prennent les habitants en otage. Deaw va devoir faire face.

MON PIED DANS TA GUEULE

"Pour bien faire, il aurait fallu une cerise confite!" lançait Gérard Jugnot dans la comédie mythique Les Bronzés. Et nous spectateurs, de s’apercevoir que l’adage aurait vraiment dû être appliqué à ce Born to Fight, devenu comédie malgré lui où, pour bien faire, il aurait fallu sans cesse confire de gnons, bleus et autres plaies, la cerise sans saveur et déjà moisie que représente l'histoire ne servant strictement à rien sinon à plomber l’ensemble, une heure durant. Car c’est bien là que se situe le principal problème: le scénario. On sait pertinemment que lorsque l’on fait le déplacement pour ce genre de produit, on veut juste en prendre plein les mirettes, savourer toutes ces positions de combat et ces coups impossibles prêts à exploser un maximum de tronches dans des pirouettes improbables. Et ce genre de fantaisies, Born to Fight n’en est pas dépourvu. Si ce n’est qu’il faut se farcir deux tiers du film aux cotés d’un héros encore plus flan que son prédécesseur Tony Jaa, afin d’exposer des enjeux dont on se contrefiche, avec des personnages incohérents, pour enfin savourer concrètement la bande démo de ces cascadeurs prêts à tout pour s’arracher la gueule et nous, nous la fendre. Et pourtant si, dans la dernière partie, l'on cède volontiers au plaisir coupable de voir ces corps se faire mutiler, voire littéralement exploser, ces enfants se faire tabasser et cet unijambiste maltraiter, cela n’enlève rien à la souffrance infligée auparavant par cette exposition navrante. Alors messieurs de l’équipe du film, arrêtez de vous foutre de nous et rendez-nous nos tournois d’arts martiaux chéris, avec leurs tatamis fétiches, tout aussi crétins mais au moins sans fioritures, car même si vous savez clairement vous infliger des coups de tatanes dans la figure, on a surtout l’impression en regardant votre film qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent.

par Christophe Chenallet

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