Bob l’éponge – le film : Éponge en eaux troubles

Bob l’éponge – le film : Éponge en eaux troubles
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  • Bob l’éponge – le film : Éponge en eaux troubles
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Suite à l’escargotnapping de Gary, son compagnon de toujours, Bob entraîne Patrick dans une folle aventure vers la Cité Perdue d’Atlantic City afin de le retrouver. A travers cette mission sauvetage pleine de surprises, de merveilles et de dangers, Bob l’Éponge et ses acolytes vont réaliser que rien n’est plus fort que le pouvoir de l’amitié.

ENCHANTMENT UNDER THE SEA

Bob l’éponge, 21 ans et toutes ses dents. Enfin ses deux et uniques dents. Parce que oui, même s’il ne vieillit pas c’est pas pour autant qu’il grandit. Et quelque part c’est tant mieux tant on aime que ce personnage reste cette hexactinellide jeune et stupide qu’on a connu dès sa naissance et qui ne progresse pas d’un iota. 21 ans donc, 13 saisons et déjà 3 long-métrages au compteur. Pas mal pour un projet sur lequel pas grand monde n’aurait misé et qui avait tout pour se planter dès le départ. Bref, Bob fête donc cette année sa majorité (enfin selon la loi en vigueur aux Etats-Unis) et s’offre, pour son passage à l’âge adulte, un bon gros lifting à base de totale 3D (le second volet aura servi d’épisode de transition entre ancienne et nouvelle technique d’animation) tout en pouvant enfin aller s’encanailler légalement sur la route du vice et de la dépravation comme tout jeune insouciant américain qui se respecte. Du pain béni pour les scénaristes ? Bah pas tant que ça au final car, soyons honnête, cette dépravation ne va pas plus loin que celle autorisé par les hautes instances du label ‶tout public″. Bah oui Bob l’éponge reste un programme destiné aux enfants ne l’oublions pas. Du coup, même s’il se permet de nombreuses sorties de routes absurdes et qu’il trimballe avec lui toujours autant de bêtise naïve et /ou hallucinée, l’ensemble reste plutôt sage et on ne trouve pas toujours l’hystérie débile qu’on était malgré tout en droit d’attendre de ce produit. Dommage. Surtout que, on ne va pas se leurrer, la machine reste un véhicule à bons sentiments qui ne se sert de ses gags débiles et de son humour si particulier que pour véhiculer un zoli message sur les valeurs de l’amitié. Du coup, quelques moments totalement hors-pistes n’auraient pas été de trop. Mais bon ne faisons pas la fine bouche, il y a quand même pour les plus grand de quoi se sustenter un minimum, notamment grâce aux guests Keanu Reeves, Danny Trejo et Snoop Dogg qui, après David Hasselhoff dans le premier volet et Antonio Banderas dans le second, s’en viennent faire un petit tour comme ça, pour le délire dans la création de Stephen Hillenburg. Ça et quelques sous-entendu cachés deci delà qui feront sourire malgré tout. Alors en ces temps de confinement, l’affaire devrait malgré tout suffire à divertir 90 minutes durant. Et c’est déjà pas mal…

par Christophe Chenallet

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