Blood, The Last Vampire

Blood, The Last Vampire
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Blood: The Last Vampire
France, 2008
De Chris Nahon
Scénario : Chris Chow d'après le manga de Mamoru Oshii
Avec : Liam Cunningham, JJ Feild, Gianna Jun, Allison Miller, Colin Salmon
Photo : Hang-Sang Poon
Musique : Clint Mansell
Durée : 1h31
Sortie : 17/06/2009
Note FilmDeCulte : *-----
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A la veille de la guerre du Vietnam, une base américaine est infestée par d'étranges créatures démoniaques à l'apparence humaine. Une jeune fille répondant au nom de Saya est envoyée sur place par une organisation gouvernementale secrète dans le but de les éliminer. Pour mener à bien sa mission, elle adopte alors l'identité d'une écolière et intègre le collège de la base.

Chris Nahon n'a pas une carrière chanceuse. Réalisateur muselé sur Le Baiser mortel du dragon, puis exécuteur d'un script bancal avec l'adaptation de L'Empire des loups, il lui fallait sûrement un projet plus personnel (et qu'il chérissait depuis longtemps) pour se relancer, comme par exemple l'adaptation sur grand écran de l'OAV (Original Animation Video) japonais culte Blood, the Last Vampire, en espérant sûrement autant de réussite que le compatriote Christophe Gans et son Crying Freeman. Pas de bol, Nahon rate complètement son coup. Car non content de livrer un film au rabais, sorte de bouillie visuelle (CGI digne de DTV sans le sou, effets gore d'un numérique désastreux et photo d'un jaune pisse dégueulasse) complètement indigeste, illisible dans l'action et incarnée par une Gianna Jun qui campe son rôle d'exterminatrice avec la même aisance et finesse qu'une Surya Bonaly sur la glace, le frenchie fonce tête baissée dans le ridicule. Seul Dragonball Evolution a su faire pire cette année. À croire qu'avec James Wong, ils se sont passé le mot pour réaliser l'adaptation occidentale la plus pathétique d'un manga. Seul point original de l'affaire (mais original ne veut pas dire réussi), la construction d'un background autour de Saya (alors que le manga, qui ne durait qu'une cinquantaine de minutes, restait plutôt évasif sur le sujet), histoire de donner un peu plus de corps à l'entreprise ainsi qu'une durée acceptable pour une distribution en salles. Mais, devant ce désastre, on ne peut s'empêcher de penser que Nahon a eu les yeux plus gros que le ventre. Alors si vous voulez vous refaire une chasse aux succubes fun et décomplexée autant se (re)faire la trilogie Blade, autrement plus efficace que cette purge pachydermique pelliculée.

par Christophe Chenallet

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