Blood Creek

Blood Creek
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Blood Creek
Town Creek
États-Unis, 2009
De Joel Schumacher
Scénario : Dave Kajganich
Avec : Henry Cavill, Michael Fassbender, Dominic Purcell
Durée : 1h30
Note FilmDeCulte : ***---
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En 1936, le Troisième Reich envoie à Town Creek, aux États-Unis, l’expert Richard Wirth à la tête du grand projet de recherche en occultisme d'Hitler. Plus de 70 ans après, Evan Marshall est à la recherche de son frère aîné Victor qui a disparu dans la région. Victor réapparaît la nuit suivante et, sans aucune explication, prend les armes pour traquer ses ravisseurs. Evan découvre alors que les nazis sont toujours présents à Town Creek...

UNE NUIT EN ENFER

Film inédit resté durant presque deux dans les cartons de la production, Blood creek est enfin visible dans l’hexagone de manière légale. Restons toutefois lucide, on a bien compris que cela n’était qu’une affaire de marketing histoire de profiter de la fraiche notoriété de Michael Fassbender et de celle à venir de Henry Cavill (futur Superman pour Zack Snyder). Nouvelle incursion dans le fantastique donc pour l’ancien bon gars Joel Schumacher qui 20 ans après le kitsch Génération perdue et le bon souvenir de L’Experience interdite (on va gentiment oublier Le Fantôme de l'opéra et Le Nombre 23) revient par la petite porte du genre mais s’amuse presque comme au premier jour. Entre nazisme et occultisme sur fond de vengeance avec un bon p’tit boogeyman des familles (et Fassbender s’amuse bien derrière la gueule cicatrisée du perso), une formule qui peut faire des étincelles pour peu que les rênes du projet soient confiées aux bonnes personnes, l’ami Schumi balance runes maléfiques, vieux grimoires, quelques plans crasspec bien sentis et même des canassons zombifiés (oui oui vous avez bien lu), dans ce métrage totalement distrayant. Après, soyons honnêtes, le film ne vaut peut-être pas plus que le DTV qu'il est devenu malgré lui, la faute à un potentiel pas assez creusé, à un script qui met quand même un certain temps à nous apprendre où il veut en venir et à un Dominic Purcell toujours aussi flan. Mais le capital sympathie qui se dégage de l'affaire rend l'ensemble plutôt agréable pour peu que l'on sache exactement où l'on met les pieds.

par Christophe Chenallet

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