Bienvenue chez les Robinson
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Meet the Robinsons
États-Unis, 2007
De Stephen J. Anderson
Scénario : Michelle Bochner Spitz, Dan Gerson d'après d'après l'oeuvre de William Joyce
Avec : Angela Bassett, Daniel Hansen, Tom Kenny, Tom Selleck, Wesley Singerman, Adam West
Musique : Danny Elfman
Durée : 1h34
Sortie : 17/10/2007
À 12 ans, Lewis est un garçon brillant qui a déjà inventé beaucoup de choses fabuleuses, mais qui font parfois pas mal de dégâts. Sa dernière invention, le Scanner de Mémoire, pourra peut-être lui permettre de raviver ses lointains souvenirs de sa mère. Lewis retrouverait alors sa famille... Malheureusement, sa géniale invention vient d'être volée par l'ignoble Homme au chapeau melon.
MY SCIENCE PROJECT
Si vous avez moins de 8 ans et/ou que vous n'êtes pas trop regardant quant à la technique, ce film pourrait éventuellement vous séduire. Par contre, si vous ne rentrez pas dans l'une de ces deux catégories, l'ennui risque d'être votre compagnon de route durant la séance. En effet, le film de Stephen J. Anderson n'a pas beaucoup d'intérêt en lui-même tant son scénario pille (certains parleront d'hommages) allègrement les idées ou scènes de nombreux films à succès comme Retour vers le futur, Matrix, La Guerre des mondes, Toys ou encore Jimmy Neutron et Les Indestructibles de chez les confrères Nickelodeon et Pixar, pour n'en citer que quelques-uns, sans jamais y apporter quelque chose de nouveau. Bien au contraire même, puisqu’il se contente de mixer le tout en espérant qu’on ne le surprenne pas trop à nous jeter de la poudre aux yeux. Et comme la texture globale du film semble sortir des premiers pas de l'animation de synthèse tant elle se fait pauvre et à mille lieues des dernières productions du genre, cela n’arrange rien à l’affaire. Pour finir, le trop plein de bons sentiments et autres préceptes disneyens qui suffisent généralement à déclencher les petites excursions cinématographiques familiales des vacances finissent d’achever un projet accouché dans la mélasse. Alors si jamais votre salle de cinéma propose la diffusion du film en 3D, cela vous fera peut-être profiter d’une récréation visuelle (même si le procédé est clairement loin d'être exploité à fond), mais il y a fort à parier que ce film ne restera ni dans les mémoires, ni dans les annales de l'animation et encore moins dans les "classiques" de la maison mère.
