Le Beau-père

Le Beau-père
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Beau-père (Le)
États-Unis, 2009
De Nelson McCormick
Scénario : J.S. Cardone
Avec : Penn Badgley, Amber Heard, Dylan Walsh, Sela Ward
Photo : Patrick Cady
Musique : Charlie Clouser
Durée : 1h37
Sortie : 09/12/2009
Note FilmDeCulte : *-----
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Après avoir terminé son école militaire, Michael rentre à la maison. Il y découvre sa mère en pleine histoire d'amour avec son nouveau petit-ami, David Harris. Alors que les deux hommes commencent à se connaître, Michael devient de plus en plus suspicieux : son beau-père a toujours été là pour rendre service, mais ne serait-ce pas un leurre pour cacher ses pires travers ? Le jeune homme décide alors de mener l'enquête avec quelques amis et ne tarde pas à découvrir que ce "gentil homme" est un serial killer qui aurait déjà éliminé plusieurs familles... Déjà, dans le quartier, les quelques personnes ayant remarqué les incohérences du récit de David Harris commencent à mystérieusement disparaître. Michael doit rapidement mettre ses proches en sécurité.

MON VOISIN LE TUEUR

Avec la vague de remakes de ces dernières années, il paraissait inévitable que Le Beau-Père subisse lui aussi les affres du lifting moderne. Sauf que lui coller le réalisateur du calamiteux Prom Night (un remake lui aussi), était évidemment la dernière des bonnes idées même si son palmarès TV est des plus impressionnants : Urgences, Nip/Tuck, Prison Break, Alias, A la maison blanche, Les Experts, etc. Après, force est de reconnaitre que de toutes façon, le projet sentait déjà le sapin dès sa confection puisqu'au lieu de caster un acteur inconnu à l'air roublard (souvenez-vous de l'exquise ambiguïté faciale que pouvait adopter le débutant Terry O'Quinn dans l'original), on préfèrera employer Dylan Walsh et sa tronche de premier de la classe qui ne colle pas du tout au rôle et dont les sautes d'humeur ne font pas plus frissonner qu'un verre d'eau en pleine canicule. Si en plus on lui colle un modus operandi plus lisse qui se limite à pousser des vieilles dans les escaliers ou étouffer des ex-conjoints avec des sacs en plastique (ici le sang est carrément prohibé), l'obsédé de la famille parfaite devient alors un simple serial killer sans réelle motivation (et donc sans aucune personnalité). Une véritable erreur de débutant qui n'a strictement rien compris au principe de ce genre de film (rappelons aussi que le scénariste reste l'homme coupable de scripts ô combien fameux comme Le Pacte du sang ou encore celui du susnommé Prom night). Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'avec le réaménagement du script, on occulte le rôle primordial de la fille fragile pour nous infliger celui d’un fils quasi adulte et sentant la salle de muscu qui passe son temps à la piscine avec sa copine (quand on n'a pas un projet qui tient la route, il faut bien appâter le spectateur ado avec quelques torses nus et autres bikinis). Remake inodore, indolore, vidé de toute obsession paranoïaque et stressante, prévisible et d'un conventionnel navrant, Le Beau-Père cuvée 2009 est donc à éviter de toute urgence. Et, une nouvelle fois, on ne pourra que vous conseiller de (re)voir l'original, beaucoup plus efficace et sournois.

par Christophe Chenallet

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