Autoroute racer

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Autoroute racer
Autobahnraser
Allemagne, 2004
De Michael Keusch
Scénario : Robert Kulzer, Herman Weigel
Avec : Manuel Cortez, Alexandra Neldel, Henriette Richter-Röhl, Niels Bruno Schmidt, Ivonne Schönherr, Luke J. Wilkins
Photo : Hannes Hubach
Musique : Stephen Keusch, Marco Meister
Durée : 1h30
Sortie : 21/07/2004

Note FilmDeCulte :

Une bande d’avaleur de bitume est soupçonnée de commettre de nombreux vols de voitures de luxe. Karl, un jeune flic un peu gauche, infiltre la bande afin de les confondre, mais les coupables ne sont pas forcément ceux qu’il pense.

NOT FAST, NOT EVEN FURIOUS

Quoi que l’on pense des films de bagnoles américains (Fast and Furious, 2 Fast 2 Furious, Torque), il faut bien reconnaître que le spectacle est assuré et que, même si les rebondissements n’ont rien d’exceptionnel, ils remplissent quand même savamment leur contrat de divertissement pour jeunes adolescents avec un piston à la place du cœur. Et le cinéaste allemand aurait dû en prendre de la graine, parce qu’ici, l'on est bien en deçà des aînés hollywoodiens. Entre un "héros" maladroit, qui rappelle de triste mémoire les farces foireuses de Frédéric Diefenthal dans la saga Taxi, et ses partenaires aussi développés que des personnages de jeux vidéos, il aurait au moins fallu que les séquences de voitures rentrent directement "dans le lard" pour avoir l’impression d’avoir fait le déplacement pour quelque chose. On aurait aussi pu espérer que musicalement, il y aurait du gros son bien gras, Allemagne oblige, mais même si les voitures sont suréquipées en caisson de basses, on n'a droit ici qu’a une vulgaire musique "dance" qui n’en finit pas d’être répétée tout au long du film. Même l’enjeu est finalement désuet, puisque si les pilotes s’inquiètent de leur sort, rapport au soi-disant excès de vitesse, ils semblent oublier qu’en Allemagne, c’est-à-dire chez eux, les excès n’ont pas lieu sur autoroute. Alors, l'on restera éveillé juste pour observer les quelques carrosseries, autant routières que routardes, qui jalonnent le film et qui, finalement, sont minimes. Certes, on ne meurt pas d’un ennui direct, mais on regarde le film dans une indifférence totale et finalement c’est peut-être ce qui fait le plus mal.