Aristos (Les)

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Alors que le trésor public leur réclame une somme impensable, le comte Charles Valerand d'Arbac de Neuville, son épouse Solange, née Poitou Castilla de la Taupinière, ainsi que leurs ascendants et descendants en ligne plus ou moins directe vont tenter l'impossible pour préserver leur château en ruine, symbole d'une existence passée sur le déclin et néanmoins tenace.

LES ARISTOS (2006)envoyé par alllannn

ON LES PENDRA

Chaque année nous apporte son cortège de bouses sans nom qui polluent nos salles et qui ne se privent pas pour, au passage, ramasser quelques deniers. Et il fallait bien qu’après le succès de Palais royal, le monde de la noblesse et de l’aristocratie fasse des émules parmi des réalisateurs sans scrupule en manque de gloire. Et même si on se doutait que Les Aristos aurait du mal à se hisser au niveau du film de Valérie Lemercier, on était loin, très loin, d’imaginer un tel désastre (restons polis). Car avec ce film, Charlotte de Turckheim repousse les limites de l’immondice faite film et redéfinit les frontières de la connerie cinématographique. Alors même si l’année n’est pas terminée, on peut d’ores et déjà décerner la palme d’or du pire film de 2006 à cette œuvre hors du commun. À côté de cet ignoble spectacle, on pourrait comparer la mise en scène de Josée Dayan à celle d’Orson Welles et les dialogues des Visiteurs à du Balzac. C’est dire le niveau. Et en sortant de la projection, une seule phrase vous vient à l’esprit. Une petite phrase préconçue mais ô combien efficace et juste: "Au bout d’un moment, il faut arrêter les conneries!". Oui il faut arrêter les conneries et arrêter de laisser faire des films à des gens incompétents et malhonnêtes (à ce niveau de vide absolu on ne peut parler que de malhonnêteté). On croyait Ma femme s’appelle Maurice (Jean-Marie Poiré, 2002) comme étant le must du néant cinématographique, Les Aristos viennent de l’égaler.

par Christophe Chenallet

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