Alexandra

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Une grand-mère rend visite à son petit-fils, un officier russe servant en Tchétchénie. Elle vit à la caserne mais elle sort aussi pour aller au marché. Elle rencontre des femmes tchétchènes avec lesquelles elle se lie d'amitié. Elles discutent de leurs sorts respectifs et constatent qu'il n'y a pas de différences entre elles.

Sokurov, c’est un peu comme Oliveira. Cannes, c’est sa résidence secondaire, et tous ses films, ou presque, y sont présentés. Moloch, Taurus, L’Arche russe, Père, fils, et aujourd’hui Alexandra. Le Soleil, son dernier film (qui fait suite à Moloch et Taurus), a pour sa part été présenté au Festival de Berlin. Malheureusement, comme le cinéaste portugais précité, Sokurov est à une exception près (Moloch, prix du scénario) toujours reparti de la Croisette les mains vides, malgré l’ambition formelle et historique de L’Arche russe, ou la beauté visuelle de Père, Fils. Alexandra, beaucoup plus ancré dans l’actualité (le conflit thétchenne), pourrait remporter un prix, pour peux que le jury soit sensible, comme c’était le cas l’année dernière, à l’engagement des films et des cinéastes.