Ace Attorney
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Adaptée d'un jeu vidéo, l’action du film se situe dans un futur proche où pour empêcher la hausse de la criminalité, le gouvernement a introduit un nouveau système judiciaire qui se passe de jury. La défense et le procureur ont alors 3 jours pour rendre leur verdict après une confrontation en séance publique. Le jeune avocat Phoenix Wright est ainsi « jeté dans l’arène » afin de prouver l’innocence de Maya Fey, une médium accusée d’avoir assassiné sa sœur, une talentueuse avocate également patronne de Phoenix. Sa mission réussie, il est ensuite amené à défendre le procureur Miles Edgeworth, un ami d’enfance, qui se retrouve derrière le banc des accusés pour suspicion de meurtre. Face à lui, le légendaire Procureur Von Karma qui n’a jamais perdu un procès en 40 ans. Quelle dangereuse vérité se cache derrière cette mystérieuse affaire ?
PASSE A L'AS
Il faudra s'y faire: Audition n'était peut-être qu'un accident dans la carrière du prolifique Takashi Miike. Entre ses films d'avant, pas aussi aboutis, et ses films d'après, torchés et/ou sans personnalité, Miike n'a généralement cessé de décevoir. Il est pourtant très régulièrement sélectionné dans les grands festivals internationaux (Cannes, Venise, Rotterdam, ou encore récemment à Rome). Du sympatoche Ai to Makoto au fade Hara-Kiri en passant par le poussif Sukiyaki Western Django, difficile de trouver une réussite indéniable dans sa filmo récente. Ace Attorney n'y changera rien. Scandaleusement long (2h15 pour un rythme inexistant), le film est arc-bouté sur son souci d'adaptation mais ne délivre jamais de cinéma. Platissime, sans respiration, sans aucun sens du récit, Ace Attorney ne peut s'appuyer que sur une belle direction artistique et le jeu horripilant de l'intégralité du cast. Assommant. Avant d'être assommé à nouveau par le prochain film surévalué du cinéaste ? On ne serait même plus surpris...
