ATARU The First Love & The Last Kill
Ataru développe une forme d'autisme mais il est également doté de pouvoirs extraordinaires. Ceux-ci sont mis à contribution par la police, qui enquête sur une mystérieuse meurtrière...
TARATATA
A l'origine de cet ATARU The First Love & The Last Kill, il y a une série télévisée diffusée au Japon il y a deux ans. Celle-ci est inédite chez nous, tout comme ce prolongement cinématographique réalisé par Hisashi Kimura, ou Marthe Villalonga, ou bien Bézu - peu importe, le résultat serait le même (encore que). Fait pour les fans, Ataru ne donne donc que dans le fan-service, ne fait jamais vraiment l'effort de ressembler à du cinéma, parsème son récit de personnages inutiles mais indispensables dans ce programme formaté pour les fanboys. Ni fait ni à faire, interminable, ATARU The First Love & The Last Kill est également très maladroit dans ses ruptures de ton, du gag clownesque (et généralement navrant) au sérieux dramatique (et généralement embarrassant). La direction d'acteur plombe en grande partie le film; tout le cast semble poussé à surjouer comme une armée de cochons ivres. Mais le pire est réservé par l'insupportable Masahiro Nakai, incommensurablement nul dans le rôle principal d'un Pierrot Lunaire tête à claques: on a certainement vu peu de prestations aussi cataclysmiques dans toute l'histoire du jeu d'acteur. Rien que ça.