A Long and Happy Life
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Dolgaya schastlivaya zhizn
Russie, Fédération de, 2013
De Boris Khlebnikov
Scénario : Boris Khlebnikov
Durée : 1h17
Dans un village tranquille au nord de la Russie, un fermier fait pousser des pommes de terre et flirte avec une fille du coin. Jusqu´au jour où les autorités locales menacent de lui confisquer ses terres au profit d´un businessman local, soutenu par les villageois du voisinage. Commence alors une lutte entre le fermier et les autres, un combat contre tous à la manière d´un western.
A LONG AND HAPPY SLEEP
Il y a tous les ans à la Berlinale des longs métrages qui semblent avoir été sélectionnés pour des raisons politiques plus que pour des mérites artistiques. A Long and Happy Life, nouveau film du Russe Boris Khlebnikov (Retour à Koktebel), tape en plein dans le mille, avec son histoire proche de celle de Promised Land, également en compétition. Remake de High Noon de Fred Zinneman avec Gary Cooper, A Long and Happy Life délaisse le western pour le mauvais film social d'un Ken Loach neurasthénique. Aucune idée de mise en scène, un scénario qui traine la patte d'un bout à l'autre: le film de Boris Khlebnikov est d'un ennui mortel (alors qu'il ne dure... que 75 minutes). Tout est aussi solennel que toc, de son personnage féminin qui passe en une scène d'amoureuse bienveillante à peste procédurière à son finale spectaculaire qui sonne comme un effet artificiel après une heure de remplissage et de surplace. La présence en compétition de ce mauvais film digne d'un festival de seconde zone nous laisse songeurs.
Palmomètre: la prime au sujet ? On ne voit a priori aucun prix pour ce long métrage, mais le palmarès berlinois s'est parfois adapté à une sélection où le propos politique compte autant que le reste.
