88 Minutes

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88 Minutes
États-Unis, 2005
De Jon Avnet
Scénario : Gary Thompson
Avec : William Forsythe, Neal McDonough, Benjamin McKenzie, Al Pacino, Leelee Sobieski, Deborah Unger, Alicia Witt
Photo : Denis Lenoir
Musique : Edward Shearmur
Durée : 1h50
Sortie : 30/05/2007
Note FilmDeCulte : *-----
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Expert universitaire en psychiatrie criminelle, le docteur Jack Gramm est aussi consultant auprès du FBI. Il a construit sa remarquable réputation sur ses "évaluations" infaillibles des individus et des facteurs de risque. C'est grâce à lui que le tueur en série Jon Forster a été arrêté et va être exécuté. Pourtant, des meurtres identiques sont à nouveau commis. Jack est convaincu qu'il a vu juste et que c'est un imitateur qui continue l'œuvre de Forster. Lorsque Jack se retrouve directement menacé de mort, il est lui-même condamné à prouver que ses théories sont justes sous peine que celui qui le traque le tue dans les 88 minutes.

LE TEMPS C’EST DE L’ARGENT

Dans la série "je surfe sur l’ère du temps", le nouveau film de Jon Avnet, en bon yes-man qu’il est (Red Corner, 1998, Personnel et confidentiel, 1996, A chacun sa guerre, 1996), se pose clairement là. Car on ne peut évidemment pas nier l’influence majeure de la série 24 Heures chrono quant à la base de la création de ce film. Mais, par pénurie de rythme, de nervosité et d’appropriation du sujet, on reste loin, très très loin du haut niveau de la série de Jack Bauer. Et la faute à qui? À un scénario sans aucune ambition rempli de rebondissement stériles et téléphonés, et à une mise en scène bâclée où les plans sont interminables et où la principale préoccupation du réalisateur semble être la publicité pour les téléphones cellulaires, qui sont les véritables héros du film tant tout paraît axé vers eux. Même les comédiens cachetonnent et ne semblent pas du tout concernés par ce qui se passe. Alors, quand surgissent les multiples pistes visant à soupçonner chacun des protagonistes, le désintérêt est déjà total et c’est quasiment la bave aux lèvres que l’on subit la suite des évènements jusqu’à un final risible et grossier. Résultat, 88 minutes devient, en quelques plans, un film devant lequel on s’ennuie sévèrement; de plus, il apparaît dommage que le titre ne soit pas révélateur de la durée globale du métrage. Cela aurait au moins eu le mérite de nous faire gagner un peu de temps.

par Christophe Chenallet

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