X-Men Origins: Wolverine

X-Men Origins: Wolverine
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X-Men Origins: Wolverine
États-Unis, 2008
De Gavin Hood
Scénario : David Benioff
Avec : Lynn Collins, Danny Huston, Hugh Jackman, Taylor Kitsch, Dominic Monaghan, Ryan Reynolds, Liev Schreiber
Photo : Donald McAlpine
Musique : Harry Gregson-Williams
Durée : 1h45
Sortie : 29/04/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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Après avoir intégré le programme militaire "Weapon X" qui transforme les mutants en armes vivantes, Wolverine n'a de cesse de retrouver ceux qui ont tué son père et la femme qu'il a aimée.

I'M THE BEST AT WHAT I DO...

En 2000, personne ne croyait en X-Men. Et personne ne croyait en Hugh Jackman. Une fois le film de Bryan Singer sorti, et la vague d'adaptations de comics lancée, il était clair que Jackman deviendrait une star et s'il y avait bien un spin-off qui s'imposait, c'était Wolverine. Presque dix ans plus tard, c'est chose faite. Malheureusement, si l'acteur est toujours à la hauteur, la qualité n'est plus au rendez-vous. Parcourue d'embûches, la production du film ne rassurait pas : scénario de David Benioff retouché par Skip Woods et d'autres, Tom Rothman, sinistre patron de la Fox, intervenant sur le tournage pour brider Gavin Hood, etc. S'il arrive que certains films à problème s'en sortent au final, généralement ce genre de rumeurs s'avère révélateur d'un futur film bancal. Et Wolverine est bancal. Qu'on l'aborde d'un point de vue de fan ou de simple spectateur, ce qui fonctionne dans le film, même au-delà de l'adaptation, ce sont justement les scènes qui retranscrivent assez fidèlement les éléments tirés de l'univers X-Men. En réalité, il n'y avait pas de quoi s'étonner. Déjà en BD, les aventures solo du personnage n'étaient pas des plus glorieuses. Les mini-séries les plus célèbres sont assez réussies (Wolverine par Claremont & Miller, Weapon X de Barry Windsor-Smith, Origin de Jenkins & Kubert) mais la série constitue par moments ce que l'on peut trouver de plus conventionnel en comics. Pas très intéressant. Malheureusement, le film est un mélange de tout ça. Il ne s'attarde pas sur ce qui aurait pu être le plus intéressant dans le passé du personnage. Ce qui est tiré d'Origin, sur l'enfance de Logan, dure le temps d'une première séquence de cinq minutes. Les différentes guerres que traverse le protagoniste ne sont exploitées que durant un générique de cinq minutes là aussi, classe néanmoins.

...AND WHAT I DO ISN'T VERY NICE.

Trop de temps est consacré à ce qu'on a déjà vu dans les deux films de Singer (le passage Weapon X avec la greffe de l'adamantium, qui arrive en plus à présenter certaines incohérences avec ce qu'on avait vu en 2000 et 2003) et se concentre pour la grande partie de ses 1h45 sur une histoire de vengeance assez basique. Le problème, c'est que la rivalité Logan/Victor Creed n'est pas suffisamment explorée pour que cette quête ait suffisamment de poids. L'idée du scénario qui lie Logan, Creed et Stryker (et les autres mutants) dans le récit n'est pas forcément mauvaise : la manipulation de Wolverine par Stryker, tout ce qui a trait au côté "grande figure tragique" de Logan, mais cela reste somme toute classique. En fait, c'est un film des années 80. Le protagoniste (la musculature sous marcel de Jackman n'aurait pas dépareillé dans un Rambo ou un Commando), l'intrigue (la quête de vengeance assez linéaire), même l'action (peu d'esbroufe pour un film de super-héros) viennent tout droit d'une série B '80s. Ce qui fait du film un peu l'intrus au milieu d'un été gouverné par des grosses franchises SF (Star Trek, Terminator Renaissance, Transformers) et surtout, ça renvoie justement aux vieux numéros de Wolverine (personnage créé en 1975 dans Hulk, enrôlé dans les X-Men, puis héros de sa propre série dans les années 80). Les scènes où Jackman est avec d'autres mutants (au début, avec un Deadpool très juste, dans l'équipe, puis au cours de sa quête avec John ou le Blob) transpirent la vieille BD (surtout la scène avec Gambit en plein poker, lui aussi bien traité). C'est à la fois ce qui fait un peu l'originalité du film (simplicité de l'ensemble) et sa limite (simplisme de l'ensemble). Le film comporte son lot de séquences et d'images iconiques mais le personnage, toujours aussi fort, méritait un meilleur spin-off.

par Robert Hospyan

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